« Il y a quelque chose de bizarre » : plusieurs foyers de variole du singe détectés, l’épidémiologiste Martin Blachier tire la sonnette d’alarme
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Plusieurs cas de variole du singe ont été détecté en France. Face à une épidémie à en devenir, l’épidémiologiste médiatisé Martin Blachier a déclaré être inquiet quant au comportement viral de la variole du singe sur le territoire. Selon lui, il y aurait quelque chose de « bizarre » et de jamais vu dans notre pays en train de se tramer. Plusieurs foyers du virus sont d’ailleurs en ce moment même surveillé.
Variole du singe en France : « un phénomène bizarre » selon Martin Blachier
Interrogé lors de la matinale de Romain Desarbres, l’épidémiologiste Martin Blachier s’est enfin exprimé au sujet de la variole du singe. Alors que ce virus africain se propage en France, ce dernier se montre très inquiet. Il parle même, à ce jour, d’un « phénomène nouveau », « bizarre », encore jamais vu en France. Des mots forts à l’heure où des dizaines de cas sont recensés en Europe.
« Ce que l’on n’avait pas vu auparavant, c’est l’émergence de foyers de ce virus « variole du singe » dans beaucoup de pays du nord de l’Europe ou des États-Unis. Il y a quelque chose de bizarre », a-t-il déclaré ce 26 mai 2022. C’est d’ailleurs à cause de l’émergence de ces foyers que la vaccination est maintenant recommandée. Pour éviter l’expansion des foyers au reste de la population.
Doit-on s’inquiéter de sa propagation ? le médecin appelle à agir
Un constat alarmiste, mais doit-on s’inquiéter ? Selon Martin Blachier, la variole du singe pourrait s’étendre davantage sur le territoire. Mais, pour le moment, le virus est essentiellement localisé dans des foyers viraux. Il circule donc à petite échelle. Néanmoins, cela peut changer très rapidement. Cette maladie ressemble à la varicelle. De ce fait, elle n’est pas souvent détectée à temps. Beaucoup de contaminés peuvent ainsi propager le virus sans s’en rendre compte.
« Quand vous avez 7 cas en France et que la plupart des personnes récupèrent au bout de trois semaines, vous ne pouvez pas dire que c’est grave, mais il y a quelque chose qu’on ne comprend pas et cela interroge. La question, c’est qu’est-ce que l’on fait ? Soit on attend de tout comprendre avant d’agir, soit on agit pour éteindre le phénomène le plus rapidement possible« , a ainsi déclaré le médecin Martin Blachier.
