Les médecins tirent la sonnette d’alarme : ils seront bientôt obligés de trier les patients
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Les hôpitaux sont au bord de l’implosion. Le nombre de patients ne cesse d’augmenter, sans que les ressources suivent. Une situation qui va conduire les médecins à devoir faire un tri des patients, dans les quinze jours à venir.
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Les médecins devront bientôt faire le tri des patients
Ce dimanche 28 mars, le Journal du Dimanche a publié une tribune écrite par une quarantaine de directeurs médicaux de crise de l’AP-HP. Ces derniers avertissent qu’ils se préparent à devoir « faire un tri des patients » face à la situation épidémique qui submerge l’Île-de-France.
« Nous ne pouvons rester silencieux sans trahir le serment d’Hippocrate que nous avons fait un jour », écrivent-ils en mesurant la gravité de leurs propos. « Dans les quinze prochains jours« , ils s’attendent à ne plus pouvoir soigner tous les patients en raison des capacités de prises en charge des hôpitaux qui ont été dépassées.
« Dans cette situation de médecine de catastrophe où il y aura une discordance flagrante entre les besoins et les ressources disponibles, nous serons contraints de faire un tri des patients afin de sauver le plus de vies possible« , expliquent les 41 signataires de la tribune.
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Les hôpitaux font face à une situation alarmante
Les médecins précisent que ce choix concerne tous les patients, qu’ils soient contaminés ou non par le Covid-19. Ils s’alarment de la situation car ils admettent n’avoir « jamais connu une telle situation, même pendant les pires attentats subis ces dernières années ».
Aussi, ils avouent que le tri des patients a déjà débuté. Les « déprogrammations médicales et chirurgicales importantes nous ont déjà été imposées (…) Nous savons pertinemment que celles-ci sont associées à des pertes de chances et des non-accès aux soins pour certains patients ».
De ce fait, les médecins expliquent que les déprogrammations seront de plus en plus nombreuses dans les jours à venir. Précisant dans un second temps que les déprogrammations n’épargneront seulement « plus que les urgences vitales« .
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