Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Faits divers

Ce gynécologue a agressé une soixantaine de ses patientes et continue toujours d’exercer dans le même cabinet

Publié par Manon CAPELLE le 23 Fév 2020 à 8:33
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Un gynécologue d’Arras, nommé Bernard Henric, est accusé d’avoir agressé sexuellement plus d’une soixantaine de ses patientes. Mis en examen, ce médecin n’a plus le droit d’exercer la gynécologie, mais pratique toujours l’endocrinologie, dans le même cabinet.

gynécologue agressions patients

>>> À lire aussi : Un jeune homme a tué sa mère, l’a décapitée et avoue avoir mangé une partie de son corps

Ce gynécologue a agressé une soixantaine de ses patientes

La vidéo du jour

Angélique est la première femme à porter plainte contre le Dr Bernard, le 14 novembre 2014. Elle accuse son gynécologue de l’avoir agressé sexuellement. 

Pourtant, depuis la plainte de la jeune femme, l’enquête n’avance pas. Le Dr Henric a été mis en examen et a été placé sous contrôle judiciaire. Cependant, l’homme exerce toujours en tant qu’endocrinologue, diabétologue et médecin nutritionniste, à Arras, dans le Nord de la France.

Suite à la plainte d’Angélique, plus de 2200 patients ont reçu un questionnaire concernant les pratiques du Dr Henric. Une soixantaine de femmes ont témoigné et ont raconté les consultations qu’elles ont vécues. Elles rapportent la durée prolongée des consultations, la lumière tamisée du cabinet et aussi, certains examens qui leur ont provoqué des orgasmes. 

>>> À lire aussi : Les images choquantes d’un enfant éjecté d’une voiture et qui atterrit au milieu de l’autoroute (Vidéo)

La justice lui interdit d’exercer en tant que gynécologue

La justice accuse également le Dr Henric d’avoir usurpé son titre de gynécologue. Ce dernier se justifie tout de même en disant qu’un médecin a le droit de pratiquer des « actes de bases », sans être nécessairement diplômé de cette spécialité.

L’ancien président du Conseil de l’Ordre des médecins du Pas-de-Calais, Marc Biencourt se remémore : « Nous n’avions pas de spécialiste FIV dans le département. Nous étions très contents de l’accueillir et n’avons pas procédé à des vérifications particulières. »

En 2015, la justice prononce l’interdiction d’exercer en tant que gynécologue à l’encontre du Dr Henric. Néanmoins, jusque 2018, la plaque à l’entrée du cabinet mentionnait cette spécialité.

>>> À lire aussi : Il vit dans des toilettes publiques depuis 2 ans dans l’indifférence, jusqu’au jour où… (vidéo)

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.