Votre groupe sanguin pourrait influencer votre risque d’AVC : découvrez si vous êtes concerné
Une récente étude scientifique vient bouleverser notre compréhension des facteurs de danger reliés au accidents vasculaires cérébraux (AVC). Conduite par une équipe de chercheurs de l’université du Maryland et publiée dans la revue Neurology.
Cette recherche met en lumière un lien troublant entre groupe sanguin et risque d’AVC précoce. Selon les résultats, certaines personnes seraient plus susceptibles de subir un AVC avant l’âge de 60 ans à cause de cette dernière. Plongeons dans les détails de cette découverte fascinante.
Groupe sanguin et risque d’AVC : une découverte qui bouscule
Les groupes sanguins ne servent pas qu’à déterminer les compatibilités pour les transfusions. Cette nouvelle étude montre qu’ils influencent aussi notre santé de manière insoupçonnée. Les chercheurs ont découvert que le groupe sanguin A serait associé à un risque accru d’AVC précoce. En effet, les porteurs de l’ensemble A auraient 16 % de chances supplémentaires de faire un AVC avant 60 ans, comparé aux autres. À l’inverse, le groupe O offrirait une protection en réduisant de 12 % ce risque.
Cette information provient d’une méta-analyse rassemblant les données de 48 études, compilant les profils de 17 000 patients ayant subi un AVC et de près de 600 000 témoins en bonne santé. En analysant leurs génétiques et les variantes de chromosomes, les scientifiques ont observé une relation significative entre groupe sanguin et incidence d’AVC prématurée. Le rhésus (positif ou négatif), quant à lui, n’aurait pas d’impact sur ces statistiques.
Pourquoi l’ensemble A semble plus vulnérable face aux AVC précoces ?
Cette association entre les A et une menace accrue d’AVC posent de nouvelles questions. Pourquoi ce groupe en particulier ? Selon les chercheurs, les raisons pourraient être liées aux facteurs de coagulation du sang. Les plaquettes, les cellules tapissant les vaisseaux sanguins, ainsi que certaines protéines particulières des humains du groupe A jouent un rôle dans la formation de caillots sanguins.
Des analyses antérieures avaient déjà signalé que les personnes du groupe sanguin A présentent un risque plus élevé de développer des caillots dans les jambes, aussi appelés thromboses veineuses profondes. Selon Steven Kittner, codirecteur de l’étude et professeur de neurologie, « il est probable que des protéines et cellules spécifiques augmentent le danger de coagulation chez les individus de groupe A ». Ces découvertes pourraient mener à de nouvelles recherches sur le sujet.
Quel impact pour les individus concernés ?
Pour les personnes ayant le groupe sanguin A, cette information peut sembler préoccupante. Cependant, les spécialistes insistent sur le fait que la menace reste modérée et ne nécessite pas de contrôle médical particulier. Une hygiène de vie saine est le meilleur moyen de diminuer les dangers de façon globale. Voici quelques recommandations :
- manger équilibré avec peu de sel,
- pratiquer une activité physique régulière,
- Éviter le tabac et réduire la consommation d’alcool.
Ce résultat offre également une piste pour mieux comprendre les facteurs de risque non modifiables, comme le groupe sanguin, qui s’ajoutent aux causes habituelles de l’AVC telles que l’hypertension, le cholestérol élevé et le diabète. La recherche pourrait ainsi inspirer des méthodes de prévention davantage personnalisées selon les groupes sanguins.
Cette découverte prometteuse, bien qu’encore nouvelle, rappelle l’importance de cette dernière et des études sur les risques liés aux AVC pour les jeunes adultes. En attendant, adopter une hygiène de vie saine et surveiller les principaux facteurs de risque reste le meilleur moyen de préserver sa santé.