Attention à ces médicaments que vous utilisez tous ! Un surdosage peut avoir de graves conséquences…
L’ANSM a demandé à inscrire, sur les boîtes de médicaments contenant du paracétamol, un message alertant le consommateur en cas de surdosage.
Contenu dans près de 220 médicaments, le paracétamol est une molécule permettant de soulager les douleurs légères et les états dits fébriles. Utilisées sans ordonnance, près d’un milliard de boîtes de paracétamol sont vendues chaque année en France. Cependant, certains et certaines ne respectent pas les dosages et s’exposent à des dangers pouvant impacter leur santé.
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Du paracétamol en surdosage peut détruire un foie en 24 à 48 heures
Fervex, Doliprane ou encore Dafalgan, ces médicaments peuvent s’utiliser en automédication. Face à des notices d’utilisation rarement lues et des problèmes de surdosage de paracétamol, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a annoncé mentionner ces boîtes avec un triangle rouge : « Surdosage = danger. » Selon le Parisien, « les laboratoires devront inscrire dans un délai de neuf mois, la mention à l’avant des quelque 200 boîtes de médicaments contenant du paracétamol. »
Face à des surdosages, les conséquences peuvent être très graves puisque si un individu ingurgite plus de 4 grammes de paracétamol, il risque de « détruire son foie en 24 à 48 heures » ou de subir une « greffe hépatique d’origine médicamenteuse. »
Un nouveau pictogramme va apparaître sur les différentes boîtes de médicaments à base de paracétamol, avec la mention « Surdosage = danger. Dépasser la dose peut détruire le foie » https://t.co/A8PE5dodSE pic.twitter.com/aFoZEFcomy
— Le Parisien (@le_Parisien) July 9, 2019
Le décès de Naomi Musenga, intoxiquée au paracétamol
Selon le journal régional, le consommateur doit suivre les indications à la lettre pour ne pas prendre de risques comme « espacer les prises d’au moins quatre heures, ne pas dépasser trois comprimés par jours sans avis médical ou ne pas prendre d’autres médicaments contenant du paracétamol. » Cette prescription arrive près de deux ans après l’Affaire Naomi Musenga, une jeune femme de 22 ans qui avait perdue la vie après avoir été intoxiquée au paracétamol, « absorbé pendant plusieurs jours par automédication. »