Étude choc : nouvelle découverte inquiétante sur la pilule contraceptive
Selon une nouvelle étude américaine présentée mercredi 4 décembre, la pilule contraceptive modifierait le cerveau des femmes. Elle aurait un impact sur l’appétit, la libido, les cycles du sommeil, l’humeur et le rythme cardiaque des femmes la prenant.
C’est une nouvelle inquiétante que nous dévoile une étude américaine présentée lors de la réunion annuelle de la Société nord-américaine de radiologie (RSNA). D’après des chercheurs, la pilule contraceptive modifierait les structures du cerveau en impactant l’hypothalamus, une structure du système nerveux central. Cette zone cérébrale régule plusieurs fonctions vitales comme l’appétit, la libido, l’humeur, les cycles du sommeil et le rythme cardiaque. Elle serait donc bouleversée par l’ingestion quotidienne des contraceptifs oraux.
Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques de l’université de médecine Albert Einstein à New-York ont fait passer une IRM à une cinquantaine de femmes en bonne santé. Résultat, ils ont constaté que celles qui prennent la pilule présentent un hypothalamus plus petit que les autres.
« Nous avons constaté une différence dramatique dans la taille des structures cérébrales entre les femmes qui prenaient des contraceptifs oraux et les autres« , a affirmé le Dr Lipton, co-auteur de l’étude.
Néanmoins, aucune conséquence sur les capacités cognitives des sujets n’a été relevée.
Une étude qui reste néanmoins à approfondir
Si cette étude s’avère véridique, cela pourrait expliquer les nombreux effets secondaires que ressentent plusieurs femmes sous pilule comme la dépression, des changement d’humeur ou encore des crises de colère.
Toutefois, cette découverte doit être soumise à d’autres vérifications pour que leurs résultats soient avérés. D’autant plus que leur constatation est basée sur un faible effectif.
« On manque d’études sur les effets de la contraception orale sur cette partie du cerveau humain aussi petite qu’essentielle » , déplore le Dr Lipton avant d’ajouter que « cette première étude montre une forte association et devrait motiver une enquête plus approfondie sur les effets des contraceptifs oraux sur la structure du cerveau et leur impact potentiel sur la fonction cérébrale« .
Pour rappel, la pilule est le premier moyen contraceptif plébiscité par les Françaises. En 2010, 45% des femmes l’utilisaient. Elles n’étaient plus que 40,5% en 2013, et 36,5% en 2016, selon Santé publique France. Des chiffres en baisse en raison d’une défiance grandissante à l’égard de ce contraceptif.
En 2018, un sondage Statista a montré que le risque d’effets secondaires était la principale raison de ne plus prendre la pilule (43%).
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