Endométriose : un test révolutionnaire permet un diagnostic plus rapide
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La start-up française Ziwig et le Collège national des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) ont mis en place le premier test salivaire pour diagnostiquer l’endométriose. Cet Endotest permet la détection précoce de toutes les formes d’endométriose.
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L’endométriose, une maladie difficile à diagnostiquer
L’endométriose est une pathologie gynécologique liée au développement d’une muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Cette maladie qui touche 10 % des femmes en France est souvent difficilement détectée.
Le parcours pour obtenir le diagnostic est compliqué : interrogatoires chez le médecin, examen clinique, échographie et IRM. En moyenne, le délai pour porter un diagnostic est aujourd’hui de 6 à 8 ans.
Le 11 février, la start-up lyonnaise Ziwig et les experts du CNGOF ont annoncé le développement de l’Endotest. Il s’agit du premier test salivaire qui permet de détecter l’endométriose en seulement une dizaine de jours. Cette découverte serait donc une innovation mondiale.
Comment fonctionne le test salivaire ?
« Une équipe française rassemblant des médecins experts de l’endométriose et des ingénieurs en intelligence artificielle vient en effet de mettre au point un test diagnostique basé sur le séquençage des microARN présents dans la salive » , indique Ziwig dans un communiqué.
La réalisation de ce test est simple : la patiente crache dans un tube et l’envoie à un laboratoire qui va détecter la présence de la maladie ou non. Il « permet la détection précoce de toutes les formes d’endométriose, même les plus complexes, avec une fiabilité proche de 100% » .
Pour l’heure, ce test fait l’objet d’une concertation avec les autorités de santé française. Il est également en attente de l’accord de la Haute Autorité de Santé. Une nouvelle étude avec un échantillon plus large est actuellement en cours.
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