Emmanuel Macron en colère contre les anti-pass sanitaire : il ne mâche pas ses mots
Dernièrement, Emmanuel Macron s’est rendu en Polynésie et il s’est exprimé au sujet des manifestations contre le pass sanitaire. Il souhaite différencier ces manifestations des « gilets jaunes ».
Emmanuel Macron en colère
Emmanuel Macron a rapidement placé le contexte avec sa remarque ironique : « Chacun est libre de s’exprimer dans le calme… Mais, d’après ce que j’ai compris du fonctionnement du virus, je ne crois pas qu’il y ait une grande efficacité à manifester contre lui » . Ces propos ont été prononcés le lendemain de la première manifestation contre le pass sanitaire, pendant qu’il était en visite au Centre hospitalier de Polynésie française, le 24 juillet dernier.
Paris Match a interrogé le président et le constat est sans appel : il se montre beaucoup plus sévère. N’hésitant pas à qualifier les manifestants de « quelques dizaines de milliers de citoyens en perte de sens » , il affirme qu’il ne cédera rien « à leur violence radicale » .
Emmanuel Macron a tout de même répondu aux propos jugeant le pass sanitaire « liberticide » : « Ils confondent tout. Je les invite à regarder les mêmes manifestations dans des pays qui ne sont plus des États de droit » : une réponse par un comparatif, avec des pays différents du notre, en terme de liberté d’expression, notamment.
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Pas d’amalgame
Il refuse catégoriquement le lien entre les « gilets jaunes » : pour lui, les manifestants contre le pass sanitaire, c’est une « menace pour la démocratie » . « Je pense qu’ils créent un désordre permanent, parce qu’ils contestent l’existence de l’ordre républicain, mais je ne céderai en rien » , a-t-il déclaré par la même occasion.
Déresponsabilisant d’une manière particulière le gouvernement, en affirmant qu’il répond à des commissions d’enquête parlementaire, à la Cour de justice de la République, et à des magistrats, Emmanuel Macron s’appuie également sur les données épidémiologiques, qui sont publiques au quotidien.
Après ces confidences, le président n’hésite pas à revenir sur la « complaisance des extrêmes politiques et, parfois, de certains dans les formations politiques républicaines ; c’est grave, car les mots ont un sens » , proposant un certain parallélisme avec la situation actuelle.
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