Combien de temps peut survivre un foetus dans le corps de sa mère décédée ?
A la rédaction, nous sommes retombés sur une vidéo postée en 2014. On y voit une maman requin échouée, morte et … Quelque chose qui grouille à l’intérieur ! 3 bébés seront sortis vivants !
Alors nous, on s’est tout simplement demandé combien de temps un bébé pouvait-il survivre dans le ventre de sa maman si celle-ci venait à décéder … Et la réponse va vous étonner !
Dans les testicules
Tout d’abord, il faut savoir que les études ont démontré que les spermatozoïdes pouvaient vivre entre 12 et 36 heures suite au décès d’un homme. Cela signifie qu’ils peuvent être prélevés et tout à fait viables post-mortem !
Une histoire a fait sensation récemment. C’est celle d’une jeune femme, Ayla Cresswell, australienne qui a découvert en 2016 le corps sans vie de son compagnon. Elle a très rapidement eu l’autorisation d’en prélever les spermatozoïdes et a pu se faire inséminer cet été … Soit 2 ans après le décès de son ami.
L’ovule
Il faut y penser ! Là , si les travaux ne sont pas tous concluant, le biologiste Bernard Jégou, estime qu’il s’agit là d’une « course contre le temps« .
S’il s’agit de savoir si oui ou non, un ovule reste vivant suite au décès d’une femme, la réponse est oui ! Mais la difficulté réside dans le fait de savoir si une grossesse pourrait-être menée à terme avec ce type d’ovule. Difficile de savoir puisqu’en pratique, les lois ne permettent pas aux femmes de porter d’autres ovules fécondés.
Un bébé né 8 semaines après le décès de sa maman
En 2015, un petit garçon, Angel, a vu le jour 8 semaines après la mort cérébrale de sa maman. Agée de 22 ans, la jeune femme avait fait une hémorragie cérébrale et avait été maintenue dans son état jusqu’à la naissance, prématurée, de l’enfant.
Décès cardiaque de la mère
Effectivement, si une femme enceinte décède et que le fÅ“tus est viable (26/27 SA) et qu’elle est prise en charge très rapidement, alors l’enfant peut survivre, en passant par une césarienne. Bien sûr, plus la grossesse est avancée, plus il y a de chances que le bébé s’en sorte.
En somme, il est assez difficile de savoir avec exactitude combien de temps un fÅ“tus peut survivre à sa mère. Ce qui est certain, par contre, c’est que lorsque la mort est cérébrale, alors il peut être possible d’extraire l’enfant en maintenant le plus longtemps possible la mère dans un coma artificiel. Si le décès est cardiaque, cela peut également être possible, mais dans l’urgence.
La question relève plutôt de la bioéthique. Il semble évident que beaucoup de questions se posent dès lors qu’on pourrait démontrer qu’il est possible d’inséminer l’ovule d’une femme décédée.