Les dessins animés, meilleurs que le Prozac pour lutter contre la dépression ?
Les dessins animés seraient a priori une solution anti-stress et anti-déprime. Alors si la dépression saisonnière vous guette, ne vous ruez pas en pharmacie. Plateau repas, pâte à tartiner et un bon vieux Disney ! Voilà une prescription qu’on valide.
Des dessins animés pour lutter contre l’anxiété et la dépression
C’est en tout cas ce dont témoigne Lauren Rearick, journaliste au HuffPost américain suite à un épisode dépressif. « Durant l’année passée, je me suis tournée vers les dessins animés, encore et encore. Mon esprit s’apaisait, mes soucis disparaissaient, et c’était la seule chose qui me permettait de rire ».
Il est vrai que les dessins animés s’intègrent parfaitement dans la catégorie des films feel-good. L’aspect enfantin, les couleurs, les thématiques de l’espoir et du bonheur sont des facteurs qui favorisent amplement le bien-être et un sentiment de légèreté. Bien plus que certaines séries ou films d’ailleurs. Selon Jack Cahalane, chef de service consacré à l’anxiété de l’adulte à l’Université de Pittsburg : « ça peut être difficile de regarder la douleur et les troubles émotionnels montrés dans les série dramatiques ».
Donc, vous l’aurez compris, en cas de coup de mou, on évite Walking Dead et on se mate la Reine des Neige !
Les dessins animés libèrent la molécule du bonheur dans notre cerveau !!!
Si dans le cas de Lauren Rearick, les dessins animés ont eu cet effet si bénéfique, c’est parce qu’ils actionnent des mécanismes cérébraux bien particuliers. En effet, le rire favorise la libération de molécules comme la dopamine et de l’endorphine. Ces deux acteurs sont liés au circuit du plaisir dans notre cerveau et contribuent à une sensation de mieux être et à une meilleure humeur. À l’inverse, la dépression fait chuter la sérotonine qui elle, régule l’humeur.
Quant au psychologue Jacques Arènes : « les films d’animation comme ceux de Disney permettent de s’extraire de la dureté du monde. C’est une des manières dont ces œuvres nous façonnent, même au delà de l’enfance : grâce à la puissance rassurante de l’imaginaire, les blessures d’une réalité parfois trop fragile et brutale peuvent se résoudre« . Voilà ! Hakuna Matata.