Covid-19 : cette mauvaise nouvelle qui vient de tomber juste après la rentrée
Vous pouvez souffler, la rentrée et son lot de stress sont enfin passés, enfin presque. Qui dit retour à l’école dit hausse des contaminations aux maladies, et le Covid n’est pas en reste. Depuis le début du mois de septembre, le nombre de cas positifs est en constante augmentation. Alors, faut-il s’affoler ? On vous dit tout.
La 8ème vague se profile
Confinement, port du masque… ces mesures semblaient être derrière nous. Même s’il est toujours conseillé de respecter les gestes barrières, l’été des Français n’a pas été trop chamboulé par l’épidémie de Covid-19. Hélas, les hypothèses émises par l’immunologue Brigitte Autran en août dernier s’avèrent vraies. Cette dernière avait annoncé « un pic épidémique à la rentrée » .
La France fait actuellement face à une hausse des contaminations. Comme l’indiquent les chiffres divulgués par le gouvernement, plus de 16.000 cas positifs au Covid ont été recensés le 11 septembre. Cela indique une hausse de 11% par rapport à la semaine dernière.
Les enfants sont particulièrement touchés par ce que certains qualifient déjà de « huitième vague » . Guillaume Rozier, qui préfère parler de « nouvelle vague automnale » , explique que « la hausse […] est particulièrement élevée chez les 3-5 ans et 6-10 ans » . Sur son compte Twitter, le fondateur de Covid Tracker et de Vite ma dose explique également que la côte Méditerranéenne est moins touchée par ce regain de l’épidémie. Raison de plus pour y faire un tour et profiter des derniers rayons de soleil du mois de septembre.
Le nombre de cas de Covid19 détectés remonte légèrement depuis quelques jours, +11% sur une semaine, cela est probablement annonciateur d’une nouvelle vague automnale. Ce nombre reste assez bas pour le moment, environ 17 000 cas chaque jour. pic.twitter.com/eQHndDdTD4
— GRZ (@GuillaumeRozier) September 13, 2022
« L’effet-rentrée » explique cette hausse
L’augmentation des cas positifs n’est pas une surprise. En 2020 et 2021, la dynamique était la même, faute à « l’effet-rentrée » évoqué par le médecin et journaliste Damien Mascret. Mélangés en classe, les élèves ont plus de chance de se contaminer entre eux. Ajoutez à cela un variant plus contagieux, et vous obtenez le cocktail parfait pour une huitième vague.
Interrogé par Franceinfo, Damien Mascret indique également que « on s’y attendait un peu puisque depuis l’arrivée du variant Omicron, on a un pic tous les trois mois : janvier, avril, juillet et maintenant peut-être octobre » .
Face à cette recrudescence des contaminations, le ministre de la Santé François Braun appelle à la vigilance et à la « responsabilité de nos concitoyens » . Va-t-on devoir reporter le masque cet automne ? Affaire à suivre.