Covid-19 : Ce symptôme grave qui persiste et inquiète
Fatigue, maux de tête, fièvre, on commence à bien connaître les symptômes du Covid-19. Pourtant, la liste n’a pas cessé de s’allonger. Les scientifiques remarquent qu’un symptôme particulièrement grave persiste : le délire.
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Le délire : un symptôme persistant
Le Covid-19 n’est pas encore derrière nous. Chaque jour, des milliers de nouveaux cas sont recensés en France. Toutefois, la vaccination et le pass sanitaire permettent de limiter la propagation du virus. Si la vie reprend peu à peu son rythme normal, d’autres éléments inquiètent toujours. Tout d’abord, les scientifiques craignent une nouvelle vague à l’automne avec la baisse des températures comme cela a été le cas en octobre 2020, même si la situation est bien différente aujourd’hui.
Par ailleurs, les Covid long ou symptômes persistants inquiètent. Une étude publiée dans la revue BMJ Open s’inquiète de la persistance du symptôme qu’est le délire. Cette pensée confuse ou conscience réduite de l’environnement est bien plus répandue chez les malades que ce qu’on imagine. 80% des patients admis en soins intensifs ont été touchés par des phases de confusion totale. Ce souci a été provoqué par une perte d’oxygène ou par une inflammation généralisée. Plus grave encore, s’il n’est pas traité, le délire peut retarder le rétablissement total des patients.
Des complications neurologiques à long terme
En détails, sur 148 patients hospitalisés présentant des formes graves du virus, les chercheurs ont découvert que 70% avait subi une perturbation prolongée de leurs capacités mentales. La durée médiane du trouble a alors été évaluée à 10 jours, ce qui est relativement long pour ce type de symptômes. Pour 24%, cela a même duré des mois et notamment chez les femmes.
Certains ont alors eu besoin de soins à domicile, n’étant plus capables de prendre bien soin d’eux-mêmes. Les scientifiques déplorent que ces complications neurologiques à long terme ne soient pas davantage mises en avant. En effet, pour certains, le délire peut ensuite emmener à une phase de dépression. 12% des patients de l’étude ont souffert de dépression dans les deux mois suivant leur sortie d’hôpital.
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