Couvre-feu : le gouvernement envisage de durcir les règles !
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Un couvre-feu a été mis en place dans plusieurs villes de France. Inquiets, certains politiques envisagent de le renforcer pour lutter contre le Covid-19.
Lors de son allocution le 14 octobre, Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un couvre-feu de 21h à 6h. L’Ile-de-France ainsi que les métropoles d’Aix-Marseille, Saint-Etienne, Grenoble, Toulouse, Lyon, Lille, Montpellier et Rouen sont concernées. Seulement, les autorités s’inquiètent de plus en plus sur l’efficacité de cette mesure. Officiellement, il faut attendre 15 jours pour voir si le couvre-feu dans les grandes villes porte ses fruits.
Un couvre-feu renforcé ?
Mais en privé, ils sont nombreux à alerter et à prévenir que ça ne sera pas suffisant. « Il suffit de quelques irresponsables pour que ça échoue », se lamente un poids lourd du gouvernement, qui prédit déjà un couvre-feu avancé à 19 heures. Un autre ministre pense qu’il sera très vite généralisé à toute la France. Les villes d’Orléans, Nice, Clermont-Ferrand et Toulon sont les prochaines villes potentielles à être concernées par un couvre-feu. Si l’une de ces métropoles atteint ou dépasse le seuil d’alerte pour le nombre de contaminations, l’incidence sur les personnes âgées ou le taux d’occupation des lits de réanimation, le gouvernement pourrait devoir prendre des décisions fortes.
Pas de reconfinement en France ?
Des pays comme l’Irlande reconfinent leur population, ce qui ne rassure pas les Français. Mais l’entourage d’Emmanuel Macron insiste sur un point : il ne veut pas entendre parler d’un reconfinement, c’est une ligne qu’il ne veut pas franchir. La majorité s’accroche à « la résilience des Français malgré cette année incroyablement difficile ». Chez les partisans du chef de l’État, il y a cette croyance toujours aveugle en leur champion, résumée par un ami d’Emmanuel Macron. « C’est un type qui est dopé par les emmerdes, il trouve toujours le moyen de faire face », dit-il. Problème : le président lui-même avoue maintenant en petit comité que les règles ont changé, et que c’est bien le virus « qui est devenu maître des horloges ».
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