Covid-19 : Cette prévision inquiétante pour les fêtes de fin d’année du président de l’AP-HP
Martin Hirsch a été invité ce lundi 22 novembre dans la matinale de France Inter pour évoquer la situation sanitaire actuelle dans l’Hexagone, liée à la Covid-19. Le président de l’AP-HP a alerté sur une progression du coronavirus dans les semaines à venir en déclarant notamment que le pic épidémique est attendu « fin décembre ou en janvier » . On vous en dit plus dans cet article.
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Le président de l’AP-HP attend un pic de l’épidémie de Covid- 19 « fin décembre ou début janvier »
« Cette 5e vague, elle démarre de façon fulgurante » , voici l’alerte donnée par le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, ce dimanche 21 novembre. Une prise de parole très inquiétante pour de nombreuses personnes en vue des fêtes de Noël. Afin de faire un point sur la situation sanitaire actuelle en France, liée à la Covid-19, le président de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch s’est exprimé sur France Inter, ce lundi 22 novembre. À l’antenne, il a notamment confié que le pic épidémique de cette cinquième vague est attendu « fin décembre ou début janvier » .
Cependant, le patron de l’AP-HP a tout de même souhaité être rassurant. « Le nombre de patients hospitalisés n’augmente pas trop rapidement » , a-t-il révélé au micro de France Inter, avant d’ajouter. « Pour les soins critiques, il est relativement stable depuis 15 jours » .
.@MartinHirsch : “Le nombre de patients hospitalisés augmente peu rapidement, pour les soins critiques c’est relativement stable, alors que les nouveaux cas augmentent plus. L’augmentation forte, si elle se produit, se produirait plutôt fin décembre ou janvier.” #le79Inter pic.twitter.com/gZNB23rcNG
— France Inter (@franceinter) November 22, 2021
« On soigne à peu près autant de patients avec un peu moins de personnel »
Mais Martin Hirsch a tout de même précisé que les centres hospitaliers sont dans une « situation difficile » car il n’y a pas seulement les patients Covid-19 à s’occuper mais aussi ceux atteints par d’autres maladies graves. Même si la France subit de plein fouet cette crise sanitaire depuis plus deux années maintenant, il est toujours compliqué pour les hôpitaux d’anticiper les moments critiques. « Les prévisions sont extrêmement difficiles à faire aujourd’hui » , a déclaré le président de l’AP-HP.
À l’antenne de France Inter, ce dernier a notamment déploré des problèmes d’effectifs au sein des hôpitaux de l’AP-HP. « On soigne à peu près autant de patients avec un peu moins de personnel et avec un certain nombre de lits fermés. Ce qui explique en partie les tensions » , a-t-il confié, avant de poursuivre. « Tout le monde serre les fesses. Ça ne peut pas tenir des mois et des mois bien évidemment » .
Il faut tout de même savoir que les chiffres actuels ne sont pas au beau fixe. Au 21 novembre, plus de 8 000 patients atteints de la Covid-19 sont hospitalisés. Pour comparer, à la même date il y a seulement un mois, il y avait 6 400 hospitalisations dues au coronavirus.
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