Covid-19 : nouveau variant identifié, quels-sont les risques ?
La menace du covid-19 est encore bel et bien présente. Il y a peu, la communauté scientifique a révélé l’existence d’un nouveau variant. Surnommé FLiRT, il soulève des inquiétudes. Notamment aux États-Unis et en Europe.
Où en est le covid-19, trois ans après la pandémie ?
Quatre ans après la pandémie, le covid-19 reste encore d’actualité. Chaque saison, de nouveaux variants font leur arrivée, menaçant la santé des tout un chacun. S’ils sont de moins en moins agressifs, ces derniers inquiètent tout de même la communauté scientifique, qui s’inquiète de sa diffusion. C’est pourquoi elle a alerté sur l’arrivée d’un nouveau variant : FLiRT (ou KP.2).
Repéré aux États-Unis, ce dernier commence à se répandre en Europe. Cousin lointain d’Omicron, son surnom fait référence aux noms techniques des différentes mutations. Il est désormais la souche dominante de la maladie outre-Atlantique, avec une présence de 28,2 % des contaminations (contre 3,8 % fin mars).
Et FLiRT inquiète. Surtout parce qu’il est résistant aux vaccins, contrairement aux souches précédentes. Cela n’en fait pas un variant plus dangereux, les symptômes restant les mêmes.
Variant FLiRT : l’avis d’un professionnel
Il y a peu, le virus a fait son arrivée en Europe. Il a fait des siennes en Espagne, ou les premiers cas ont été détectés en Catalogne. Il est peu à peu remonté vers la France, où il représente les cas majoritaires recensés sur le territoire. Ce qui suscite l’inquiétude pour les grandes vacances à venir.
« S’il est encore trop tôt pour le dire, […] le KP.2 et ses proches provoqueront probablement une augmentation du nombre de cas, main (mon) intuition est que ce ne sera pas une grande vague », confie le Dr Eric Topol, vice-président exécutif du centre de recherches biomédicales américain, Scripps Research. La raison ? FLiRT « n’a pas suffisamment muté pour devenir très différent des souches précédentes ».
« Nous ne voyons rien de nouveau ou de différent. Nous continuons de voir des maladies bénignes. Ce n’est probablement pas parce que le virus est plus bénin, mais parce que notre immunité est désormais beaucoup plus forte. Après des années de vaccinations et d’infection, la majeure partie de la population est plus à même de combattre une infection« , conclut le docteur.