Covid-19: Les prévisions de l’OMS sont très inquiétantes !
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Plus les semaines passent et plus la situation en France semble se détériorer. Les cas de contamination se font plus nombreux et les mesures pour protéger la population de plus en plus strictes. Certains lieux qui auparavant présentaient un faible taux de contamination, comme la Guadeloupe et Marseille, se trouvent aujourd’hui dans une situation critique. Selon l’OMS les Français n’ont pas encore vu le bout du tunnel. Et pour cause, l’organisation prévoit une hausse de la mortalité pour les mois de d’octobre et novembre.
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L’OMS tire la sonnette d’alarme
« Cela va devenir plus dur en octobre, en novembre, on va avoir un taux de mortalité plus élevé » a confié Hans Kluge, le directeur régional de l’OMS, à l’AFP. Depuis plusieurs semaines impossible de passer à côté de l’explosion du nombre de cas en Europe. L’Espagne ou encore la France affichent un taux de contamination très inquiétant. Ce vendredi 11 septembre, 51 000 cas ont été rapportés dans 55 pays d’Europe. Et qui dit augmentation des cas dit hausse du taux de mortalité. Ainsi, chaque jour le bilan du nombre de morts augmente et les victimes du Covid-19 se font de plus en plus nombreuses.
Cette hausse serait due à la reprise de l’épidémie sur le continent. « On est à un moment où les pays n’ont pas envie d’entendre ce genre de mauvaises nouvelles, et je comprends » a stipulé Hans Kluge. C’est pourquoi il a tenu à nuancer son discours en précisant que le virus allait « s’arrêter à un moment ou à un autre ».
Le vaccin ne mettra pas fin à l’épidémie
La branche européenne de l’OMS réunira lundi 14 septembre et mardi 15 septembre ses cinquante Etats membres pour s’accorder sur une stratégie quinquennale. Et si l’annonce de la mise au point d’un vaccin élaboré pour combattre la maladie en ravit certains, Hans Kluge lui, reste réaliste. « J’entends tout le temps: ‘le vaccin va être la fin de l’épidémie’. Bien sûr que non! » s’est-il exclamé.
« Nous ne savons même pas si le vaccin va être efficace dans toutes les parties de la population. Certains signes que nous recevons sont qu’il sera efficace pour certains mais pas pour d’autres. Et si du coup nous devons commander des vaccins différents, quel cauchemar logistique… » a-t-il poursuivi.
Source : Corse matin
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