Covid-19: face à cette « marée » qui pourrait bien s’abattre sur l’Ile-de-France, une décision radicale a été prise !
Le directeur de l’ARS anticipe une « marée très forte » de nouveaux malades en Ile-de-France. Le « plan blanc renforcé » vient d’être activé.
La situation sanitaire n’évolue pas dans le bon sens en Ile-de-France. Les hôpitaux et cliniques de la région doivent se préparer à « une marée très forte » de nouveaux malades du Covid-19, a déclaré ce jeudi 8 octobre à l’AFP le directeur de l’agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau. L’ARS a décidé jeudi matin d’activer le « plan blanc renforcé« , permettant aux établissements de santé de déprogrammer des activités. « Une décision lourde » qui « veut dire qu’on va prendre une marée très forte et qu’il faut mettre toutes les forces dans la bataille », prévient Aurélien Rousseau chez BFMTV comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus.
« Préparer les hôpitaux aux étapes d’après »
« Plus de 40 % des lits de réanimation sont occupés par des patients Covid. Surtout, nous avons une très forte pression sur les lits d’hospitalisation conventionnelle par des patients Covid, mais aussi par des patients qui ont besoin d’être à l’hôpital. Il nous a semblé indispensable de préparer les hôpitaux aux étapes d’après, de leur permettre de mobiliser toutes les ressources nécessaires et aussi d’entamer la déprogrammation de certaines activités chirurgicales pour libérer des personnels et leur permettre d’être derrière les malades les plus graves. » , explique le directeur de l’ARS à France Inter.
« Des décisions indispensables »
« Nous avons aussi mis en place ce matin le dispositif de régulation régionale des lits de réanimation, centralisé, pour dispatcher les malades sur la région. Nous avons fixé, avec l’ensemble des établissements publics et privés, un cadrage global de l’adaptation de l’offre de soins avec des paliers et les déprogrammations qui vont avec. Ce sont des décisions lourdes, pour les soignants qui ont déjà beaucoup donné dans la première vague ; pour les patients qui pour certains ont déjà vu leur opération déprogrammée au printemps. Mais ce sont des décisions indispensables pour préparer le système de santé à accueillir tous les malades qui en auront besoin dans les prochaines semaines. » , conclut Aurélien Rousseau dans le 13/14 de France Inter.
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