Coronavirus : une théorie sur le vaccin qui fait froid dans le dos
Virus méconnu et mortel pour les humains, le Coronavirus fait l’objet de nombreuses théories du complot. La dernière en date ? Le vaccin tant recherché devrait permettre non pas la guérison des malades, mais l’éradication de 80% de la race humaine.
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Le vaccin contre le Coronavirus est-il dangereux ?
C’est une idée folle qui se répand sur la toile. L’idée que le vaccin soi-disant contre le Coronavirus serait finalement un poison qui a pour but d’exterminer 80% de la population mondiale, a beaucoup de succès. Tout part d’un document qui « stipule que les gouvernements du monde entier utiliseraient le prétexte du Covid-19 pour imposer une vaccination massive à la population », relate Planet.
Partagé sur twitter, le document indique que Jean-Bernard Fourtillan, professeur en pharmacologie, toxicologie, agrégé de chimie thérapeutique et de pharmacocinétique appelle à ne pas se faire dépister. Il affirme même que « deux composants de ce futur vaccin sont classifiés secret défense ». Le professeur va plus loin et affirme que le nom Covid-19 « n’est pas le nom du virus, mais celui du Plan International d’asservissement et de réduction des populations, élaboré depuis des dizaines d’années et lancé en janvier 2020 lors du dernier DAVOS ».
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Les théories autour du Coronavirus
Fort heureusement, beaucoup de personnes ne croient pas à ce plan ubuesque. Bien qu’il ne soit pas à l’origine de ce document, le professeur Fourtillan est bel et bien anti-vaccin et assure que son contenu « correspond à la réalité », relate Capital. Il ajoute même que « L’objectif de cette fausse pandémie est de vacciner la population mondiale avec un vaccin contre le Covid-19 extrêmement dangereux, qui est le fruit d’une manipulation génétique du Sars-CoV-2 ».
D’autant plus que le professeur Fourtillan est visé par une enquête de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique. Le médecin aurait réalisé un essai clinique « sauvage » sur 400 patients atteints des maladies de Parkinson et d’Alzheimer. Ce dernier conteste l’illégalité de cette pratique.
Sans aucune preuve concrète, certains Français croient pourtant à ce type d’information sur le Coronavirus qui circule énormément sur les réseaux sociaux. C’est une étude Ifop de mars 2020 qui révèle que 51% des Français croient que « certains adjuvants contenus dans les vaccins, comme l’aluminium, peuvent être très dangereux ».
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