Coronavirus : un scientifique estime que « 40% à 70% de l’humanité sera infectée » dans 1 an !
Le Coronavirus n’en finit plus de se répandre. Alors qu’il atteint les 80 000 cas dans le monde entier avec 2700 morts, il semblerait que dans l’avenir, le bilan soit encore plus lourd ! En tous les cas, c’est ce qu’affirme d’épidémiologiste Marc Lipsitch de l’université de Harvard. Pour lui, le virus « ne pourra finalement pas être maîtrisé » et il se répandra sur 70 % de l’humanité d’ici 1 an !
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Coronavirus : un pronostic alarmant
Dans 1 an, le monde entier sera touché par une vaste pandémie de Coronavirus. En tous les cas, c’est ce qu’assure l’épidémiologiste Marc Lipsitch de l’université de Harvard. « Le coronavirus ne pourra pas être maîtrisé » et dans un an, « 40% à 70% personnes dans le monde seront infectées. » Voilà qui fait froid dans le dos d’autant qu’en plus, ce chercheur est un spécialiste de la modélisation des maladies infectieuses.
Contrairement à l’OMS qui tente encore de contenir les phénomènes de panique, ce scientifique anticipe déjà l’avenir. Pour lui, c’est très clair, les « futurs infectés » ne développeront pas de symptômes particuliers. D’ailleurs, c’est déjà le cas avec certaines personnes porteuses sans pour autant être malades. Des propos alarmants, d’autant qu’ils font écho à ceux d’une chercheuse de l’Inserm, Vittoria Colizza. « Six cas importés sur dix en moyenne peuvent ne pas avoir été détectés. Les caméras thermiques ne sont pas en capacité de détecter toutes les personnes qui déjà infectées car toutes ne déclarent pas de symptômes. »
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Porteur du virus sans le savoir
C’est donc le principal danger du Coronavirus ! Des personnes infectées mais qui ne sont pas « détectables » car ne présentant aucun symptôme. Alors, ce n’est pas la première fois que cela se produit. Par exemple, le virus du Sras et du Mers avait également produit le même effet sauf qu’à la différence, les maladies étaient beaucoup « plus intenses »ce qui avait permis de contenir la propagation du virus. Dans le cas du Covid-19, il faut donc s’attendre à des « gens infectés (qui) pourront continuer à vaquer à leurs occupations normalement tout en étant porteurs dudit virus ».
Alors qu’elle est la solution ? Ce scientifique répond que « la plupart des choses que nous pouvons faire pour ralentir la propagation du virus – isolement, mise en quarantaine, distanciation sociale, annulation des rassemblements publics… – ne peuvent être que temporaires. » Il ne nous reste donc que « les vaccins, s’ils deviennent disponibles, pourraient constituer une solution à long terme. »