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Confinement : ce comportement des plus jeunes inquiète de plus en plus !

Publié par Elodie Gros-Désir le 23 Nov 2020 à 14:44
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Avec le confinement, les adolescents deviennent de plus en plus sédentaires. Le cardiologue François Carré a alerté sur les risques pour la santé chez les plus jeunes sur Franceinfo.

La sédentarité, un vrai fléau dans la société actuelle

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La sédentarité, un véritable fléau chez les jeunes

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Ce lundi 23 novembre, le cardiologue François Carré a tiré la sonnette d’alarme sur les risques de la sédentarité chez les plus jeunes. L’Agence nationale de sécurité sanitaire a publié une étude se basant sur des données recueillies avant le confinement. Selon ces dernières, le temps passé devant les écrans sans effectuer d’activité physique provoque des risques pour la santé des plus jeunes.

« Le grand problème de cette sédentarité, de cette inactivité, comme le tabagisme, comme la malbouffe, c’est que ça ne tue pas tout de suite, mais ça va tuer dans trente ans » , a indiqué le professeur François carré. La sédentarité correspond au temps que l’on passe assis. Ainsi, pour compenser huit heures passées assis, il faudrait s’adonner à une activité physique d’une durée de deux heures. Comme le rappelle le professeur François Carré, la sédentarité correspond à une prise de surpoids et à un essoufflement au bout de deux minutes d’activité.

« Une bombe à retardement »

Comme il le rappelle, l’essoufflement représente la capacité physique et le capital santé. La sédentarité comme le tabagisme, s’il ne tue pas tout de suite, tueront dans trente ans. De plus, les ados sédentaires deviendront plus tard des adultes sédentaires. Comme le montrent les études, les habitudes sédentaires persistent car elles font partie de leurs habitudes et de leur mode de vie. Selon le praticien, la sédentarité représenterait une véritable bombe à retardement.

Il note d’ailleurs qu’aujourd’hui, les diabétiques sont de plus en plus jeunes. « Si je reprends l’exemple de nos jeunes diabétiques, s’ils ont vingt ans de diabète, quand ils auront 36 à 40 ans, ils arrêteront de travailler. Parce qu’après 20 ans de diabète, c’est très difficile de travailler, au vu des complications, etc. Cela veut dire qu’il y a une grande frange de la population qui risque d’être inactive à 40 ans » , explique-t-il.

« Il faut bouger »

S’il cossent à dire que le confinement complique une pratique d’activité physique, il donne cependant de précieux conseils aux jeunes en cette période de confinement. « Dans votre punition, on vous donne une heure pour vous évader. Prenez-la cette heure, marchez, prenez un ballon, prenez votre vélo. On ne leur demande même pas de faire du sport, mais de bouger. On en est là : il faut bouger » .

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Source: Franceinfo

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