Vigilance si vous prenez ces compléments alimentaires, les médecins tirent la sonnette d’alarme
Pour une petite remise en forme, pour une pointe de detox ou pour perdre ses kilos en trop, de nombreuses personnes ont tendance à se tourner vers des compléments alimentaires. Or, il faut savoir que la vinpocétine et le curcuma seraient particulièrement dangereux pour la santé et font d’ailleurs l’objet de plusieurs alertes sanitaires. Le premier étant susceptible d’entraîner des malformations congénitales alors que le second, des attentes hépatites graves.
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Compléments alimentaires : attention danger
On a souvent tendance à se dire que les compléments alimentaires ne peuvent pas être dangereux pour la santé. En effet, on imagine assez mal ce que pourrait donner un excès de vitamine C ! Et pourtant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation met en garde contre deux substances que sont : la vinpocétine et le curcuma.
Concernant le premier, il s’agit d’un produit de synthèse qui serait dérivé de la vincamine, un alcaloïde puissant qui vient de la petite pervenche. Normalement, il permet de booster nos capacités cognitives tout en faisant fondre les graisses corporelles. Quant au curcuma, il est connu pour ses multiples bienfaits au niveau de la toux, des problèmes digestifs, pour lutter contre le cancer mais également, la maladie d’Alzheimer. Le seul souci, c’est que visiblement, il serait capable de provoquer des atteintes hépatiques !
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Le danger de la vinpocétine et du curcuma
Les compléments alimentaires de la vinpocétine et du curcuma sont désormais pointés du doigt par plusieurs autorités de la santé. En effet, le premier permet certes de perdre du poids mais peut également porter atteinte à un fœtus en développant ou provoquer une fausse couche. « Dans des études animales, la vinpocétine a causé des pertes embryonnaires, des faibles poids des fœtus et des malformations congénitales graves, pour des concentrations sanguines du même ordre que celles observées dans l’espèce humaine avec une dose de 10 mg. Cette substance est pourtant présente dans des compléments alimentaires, largement disponibles. »
Quant au curcuma, c’est l’Italie qui lance l’alerte avec 27 atteintes hépatiques entre novembre 2018 et juin 2019. Visiblement, il aurait provoqué une inflammation du foie qui aurait conduit à ce type d’effets secondaires. Voilà pourquoi, il faut être extrêmement vigilant et ne surtout pas sous-estimer ce genre de prise.