Icône menu hamburger Icône loupe de recherche
  1. TDN >
  2. Santé

Ce qui devra se passer si nous perdons le contrôle de l’épidémie après le 11 Mai !

Publié par Salomee le 28 Avr 2020 à 10:08
Partagez ce contenu sur Facebook
Partagez ce contenu sur Whatsapp
Partagez ce contenu sur Twitter
Partagez ce contenu par mail

Depuis le 17 mars 2020, les français sont confinés. Interdiction de sortir sauf pour cause de motif dérogatoire. À partir du 11 mai 2020, le gouvernement compte déconfiner, peu à peu, les citoyens. Mais la crainte d’une deuxième vague de contamination affole les spécialistes et les habitants, suivant de près l’actualité. Comment retrouver certaines de nos libertés sans pour autant craindre de voir l’épidémie reprendre sa course effrénée ? Arnaud Banos, chercheur au CNRS a livré des réponses précieuses à LCI. Retour sur ces propos !

À lire aussi: Deuxième vague de coronavirus : Pékin prend des décisions radicales !

Un strict respect des consignes sanitaires pour éviter de relancer l’épidémie

La vidéo du jour

Le 11 mai 2020, les français auront été confinés pendant 2 mois. Dur de s’imaginer affronter le monde extérieur comme si de rien n’était. En effet, le déconfinement ne rime pas avec un retour à la normale. Edouard Philippe a bien insisté la-dessus : il faut reprendre peu à peu l’activité, sans remettre en danger la population via l’arrivée d’une deuxième vague épidémique.

Selon Arnaud Banos, ce deuxième rebond de la maladie peut être évité par un strict respect des consignes sanitaires. En effet, « si tout le monde sort dans la rue et que nous recommençons comme avant, un rebond épidémique est certain«  . Seule « une certaine éducation » sanitaire conduira les français à une sortie de la crise. Pour lui, la « dynamique épidémique » post-confinement sera « intermédiaire » , c’est à dire placée « entre celle de la période de confinement et celle de la vie d’avant. » Autrement dit, il y aura des cas contaminés sans pour autant parler de deuxième vague épidémique. Cela simplement avec un respect strict des mesures sanitaires.

Ce spécialiste continue en expliquant qu’il « aura une période de latence, entre quatre et six jours » . En effet, les chiffres n’évoluent pas en même temps que les règles mises en place. Si les habitants constatent aucun changement dans les chiffres après le 11 mai, ils risquent de se relâcher « et le nombre de cas dans l’ensemble de la population va se remettre à croître » . 

Un retour du confinement en cas de rebond épidémique

Le chercheur sait qu’il risque d’y avoir une deuxième vague épidémique si les consignes ne sont pas respectées à la lettre. Selon lui, une sortie du confinement doit être contrôlée et guidée par la possibilité de s’isoler à nouveau, à l’image de l’Allemagne, qui « a mis en place un principe selon lequel le confinement peut revenir à tout moment » . 

En effet, Arnaud Bados explique les difficultés qu’entraînent un déconfinement de la population : il faut mêler plusieurs objectifs qui « ne sont pas tous cohérents les uns avec les autres » : par exemple, « d’un point de vue éducatif, il y a plutôt intérêt à remettre les enfants à l’école, mais pas d’un point de vue sanitaire » , illustre le spécialiste.

En effet, nous traversons une période de fortes incertitudes. La vie de la nation doit reprendre peu à peu pour éviter une crise économique et sociale dangereuse. Or, le virus est toujours en circulation. Il est donc nécessaire de respecter méticuleusement les consignes sanitaires après le 11 mai pour sortir définitivement de cette crise et éviter « des pertes humaines » drastiques.

Source : LCI.

À lire aussi: Coronavirus : il faut s’attendre à une deuxième vague fin mai-début juin selon le Pr Philippe Juvin

INSCRIPTION NEWSLETTER TDN

N'oubliez pas de cliquer sur l'email de validation pour confirmer votre adresse email. Si vous ne l'avez pas recu vérifiez dans vos spams.