« J’ai la certitude que nous allons vers un confinement »: le président de la région Grand-Est extrêmement inquiet
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Ce dimanche, Santé Publique France a enregistré 52 010 nouveaux cas en 24 heures. Il s’agit du plus haut chiffre enregistré depuis la reprise de l’épidémie il y a plus d’un mois maintenant. Le président de la région Grand-Est, Jean Rottner, a déclaré avoir la « certitude que nous allions vers un confinement ».
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Une situation de plus en plus critique
Ce week-end en France, le nombre de cas de contamination a considérablement augmenté. Selon les chiffres 52 010 personnes ont été testées positives au virus en seulement 24 heures. Dans les hôpitaux, le scénario semble se répéter et de plus en plus de malades atteints du Covid-19 sont admis chaque jour. Craignant une reprise fulgurante de l’épidémie, le gouvernement avait déjà mis en place plusieurs mesures restrictives ces dernières semaines. Parmi elles, on retrouvait notamment le couvre-feu mis en place dans plusieurs villes entre 21 heures et 6 heures.
Malgré toutes les dispositions prises par les autorités pour limiter la propagation du virus, force est de constater que les chiffres sont de plus en plus inquiétants. Interrogé par Franceinfo, Jean Rottner, président de la région Grand-Est et médecin de profession, a déclaré avoir la certitude qu’un reconfinement sera décrété par le gouvernement.
Le confinement pointe le bout de son nez?
Dans le Grand-Est, 756 patients sont actuellement hospitalisés dont 101 en réanimation. Comme dans plusieurs autres régions du territoire, la situation devient de plus en plus critique. Jean Rottner, qui est également médecin urgentiste, a fait part de son inquiétude sur les réseaux sociaux dimanche soir. « J’ai la certitude que nous allons vers un confinement » a-t-il déclaré.
« Si reconfinement il doit y avoir dans dix ou quinze jours, parlons en déjà maintenant. Ce n’est plus un sentiment et c’est une une crainte aujourd’hui. La certitude dans ce domaine-là, je pense qu’il faut rester extrêmement modeste et extrêmement humble. Mais comme médecin, j’ai le sentiment que les chiffres sont implacables. Plus de 50.000 cas positifs dimanche, douze mille hospitalisations supplémentaires, 1.800 personnes en réanimation, mais surtout, nous avons passé le seuil de 1.000 morts par semaine » , a-t-il déclaré au micro de Franceinfo.
« Je pense que l’épidémie est dorénavant devant nous. On a un ou deux trains de retard et il nous faut aujourd’hui prendre les bonnes décisions. Il y a une forme de solidarité aussi à avoir dans un pays qui, aujourd’hui, va être quasi totalement touché, contrairement à la première vague » , a-t-il conclu.
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