Cancer du sein : désormais les petites tumeurs pourront être traitées en seulement 40 secondes grâce à cette machine
Le cancer du sein pourra maintenant être soigné en moins de 24h avec cette nouvelle machine. Mise en service à Nice, au centre Antoine Lacassagne, elle est capable de faire disparaître les tumeurs bénignes en un temps record. Moins d’une minute, contre plusieurs semaines en temps normal. Une avancé importante dans la médecine.
Il est maintenant possible, en 24h, de soigner les petites tumeurs liées au cancer du sein. Les patientes peuvent désormais subir une opération et avoir un traitement par radiothérapie sous anesthésie générale dans la même journée. Ce qui, jusqu’à présent, n’était pas réalisable. Une avancé qui allège aussi le poids psychologique de telles interventions.
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Certaines conditions pour soigner ces petites tumeurs
Pour que les soins puissent être réalisés, il faut que la tumeur soit inférieure à 2 cm. Il s’agit vraiment de toutes petites tumeurs liées au cancer du sein. Comme pour la procédure habituelle, la patiente doit subir une intervention chirurgicale pour enlever la tumeur. Lors de cette intervention, une machine nommée Papillon + fait maintenant son apparition. Grâce à un applicateur sphérique, elle place un tube à rayons X pour irradier la patiente, lorsque la tumeur est enlevée. En 40 secondes d’irradiations, la tumeur disparait. Cette opération remplace donc les 6 semaines habituelles de radiothérapie.
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Papillon + : qu’est ce que c’est ?
Il faut savoir que cela fait en réalité 10 ans que la machine à irradiation existe. A l’époque, celle qui dominait le marché était Intrabeam. Elle était capable d’irradier une tumeur en 30 minutes. Papillon + peut, comme expliqué plus haut, réduire le temps d’irradiation lors du traitement du cancer du sein à 40 secondes. Même si elle est encore en période d’essai, à terme, elle pourrait soigner environ 10 % des patientes. Notamment des personnes âgées, très touchées par les petites tumeurs. Cette nouvelle technologie permet aussi de libérer des blocs opératoires quasiment toujours surchargés. Enfin, les patientes et leur entourage vont voir cette maladie différemment. Elle paraîtra beaucoup moins dramatique grâce à la rapidité des soins.
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