Bière Corona : la marque de bière au bord du gouffre à cause du Coronavirus
Du coronavirus à la bière Corona, il n’y a qu’un pas. Un pas que de nombreux petits malins s’amusent à franchir sur les réseaux sociaux. Et si au départ, les blagues sur « le virus de la bière » semblaient plutôt pencher en faveur de l’augmentation du nombre de recherches sur Google, le groupe commence sérieusement à flipper ! Et pour cause, les ventes ainsi que les actions sont en chute libre aux États-Unis. Explications en vidéo :
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Bière Corona : une association malheureuse avec le coronavirus
Aux États-Unis, la bière Corona et la troisième bière la plus vendue du pays ! Mais ça, c’était avant le coronavirus… Selon un sondage réalisé par YouGov, la popularité de la marque serait en chute libre. Et si en 2019, 80 % des Américains en avaient une image positive, ils ne sont plus que 50 % au mois de février. Bien évidemment, cela joue énormément sur l’intention d’achat qui tombe à 5 %, soit son niveau le plus bas depuis deux ans.
Du côté de la marque, les dirigeants commencent sérieusement à flipper. Évidemment, ils invoquent la période hivernale qui n’est pas particulièrement propice aux apéros mais s’inquiètent également de la triste popularité du covid-19. Dans la tête des Américains, c’est une association d’idées qui semble de plus en plus marquer les esprits et qui fait complètement chuter les actions en bourse avec une baisse de 8 % cette semaine à New York. Du côté du groupe, à la directrice de la communication de Constellation Brand se veut rassurante : « Nous pensons, dans l’ensemble, que les consommateurs comprennent qu’il n’y a pas de lien entre le virus et notre entreprise. » Mais rien n’y fait !
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Un raccourci dangereux
La bière Corona tire son nom de la couronne solaire qui se traduit par corona en espagnol. Rien à voir avec le coronavirus où il est également question de couronne, mais au niveau des agents infectieux qui s’observent au microscope. D’ailleurs, il serait plus juste d’employer le terme covid-19 pour Corona Virus Disease 2019. Le souci, c’est que ce n’est pas la première fois que ce type d’association fortuite fait plonger une marque !
Dans les années 80, c’est le groupe Ayds qui en fait les frais. Dans les grandes surfaces, ce ne sont que de simples bonbons, très appréciés par les Américains. Le souci, c’est que le nom se rapproche dangereusement de Aids qui se traduit par Sida. Résultat ? Après une vaine tentative de changement de nom, le bonbon est tout simplement retiré du marché… Moralité ? Faites le plein avant l’été !