Ce qui est arrivé au bébé de cette maman lors de sa césarienne fait froid dans le dos ! Le médecin ne s’est même pas excusé…
C’est un fait rare mais qui peut se produire : lors d’une césarienne, un médecin a accidentellement coupé la tête d’un bébé avec son scalpel. Il ne s’est pas excusé.
Une césarienne programmée qui tourne au cauchemar
Si le nourrisson ne risque rien, cette maman rémoise reste particulièrement traumatisée par son accouchement.
C’est sur Facebook qu’elle relate les faits, encore marqué par l’incident « Je rentre le 24 août (à la maternité) pour une césarienne prévue … Je rencontre l’équipe médicale : le gynéco, l’anesthésiste et j’en passe […] Durant le découpage de mon bidon (disons les choses comme elles sont) ma princesse prend un coup de scalpel, oui un coup de SCALPEL … Résultat : 6 points de suture, 2 strip … Comment dire … Heureusement que ce n’est pas sur le visage« .
Le médecin : « ce n’est pas grave«
En se rendant compte de sa faute, le praticien est loin de s’excuser de son acte. Au contraire, il relativise complètement en osant répondre à la mère paniquée que « ce n’est pas grave, c’est dans les cheveux« . En effet, un incident peut se produire. Et ça, la nouvelle maman le comprend très bien. Malheureusement, c’est « tombé » sur elle. Et, si cela n’enlève en rien la faute du praticien, ce n’est pas ce qui a le plus choqué cette femme.
« Ce qui m’a le plus choqué et ce que je leur reproche énormément, c’est de n’avoir eu ni excuse, ni explications« . La jeune maman souhaitait que l’incident soit noté dans son dossier médical. Dans un premier temps, elle souhaitait porter plainte contre la clinique mais a finalement décidé de ne rien faire.
Une césarienne ratée par un médecin qui a « bien fait son métier »
Contactée par France 3, c’est ce qu’a (osé) affirmer la direction de la clinique. Ils reconnaissent la faute mais assurent que le médecin « a bien fait son métier« . Le nourrisson aurait simplement été victime d’un « aléa thérapeutique extrêmement rare« . Elle avoue que l’équipe ne s’est peut-être pas montrée suffisamment rassurante.
C’est la stratégie même contre laquelle les collectifs contre les violences obstétricales luttent. Il ne faudrait pas inverser les rôles : la victime n’est, ici, pas le médecin.