Après un banal examen de l’estomac, elle se fait amputer les 4 membres
Les faits se sont déroulés le 16 octobre 2015. A la suite d’un banal examen de l’estomac à la polyclinique Grand Sud à Nîmes, cette femme découvre qu’elle est atteinte d’une maladie. Pire encore, Stéphanie Pisciotta doit se faire amputer les 4 membres.
Un banal examen qui tourne au cauchemar
Stéphanie s’est fait tatouer sur son épaule gauche, un phœnix : symbole d’espoir et renaissance. Cette femme souhaite reprendre son destin en main. Sa vie a basculé à la suite d’un examen banal de l’estomac, à l’âge de 40 ans. « J’ai perdu mes membres, mon mariage, mon travail. Je ne suis jamais retournée dans mon ancien domicile à Lunel-Viel et toute ma famille a été impactée » , explique-t-elle.
En 2015, elle se rend à la polyclinique Grand Sud à Nîmes. A la suite de cela, elle contracte une maladie nosocomiale, qui a nécrosé plusieurs de ses organes. Cette maladie a été fortement aggravée par une erreur de traitement.
« On m’a administré de la pénicilline alors que j’y suis allergique et que cela figurait dans mon dossier médical. C’est ma famille qui a alerté le corps médical sur le traitement. J’ai ensuite fait un œdème de Quincke, une réaction allergique grave » , explique Stéphanie.
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Elle se fait amputer
« Quand j’ai été transférée au CHU deux jours plus tard, j’étais entre la vie et la mort. Les médecins ont prévenu ma famille qu’ils pensaient que je ne passerai pas la nuit » , poursuit-elle.
Pour préserver sa vie, les médecins ont été dans l’obligation de lui retirer une partie du système digestif, ainsi que son estomac. Elle porte donc une poche jusqu’en mars 2016. Cela n’a pas empêché ses extrémités d’être lésées : « l’organisme se concentre sur les organes vitaux. Le sang ne circule plus et l’amputation des quatre membres n’a pu être évitée » .
Stéphanie passe plusieurs mois en réanimation et subit 7 opérations avant d’aller en rééducation au Grau-du-Roi : « Je tenais absolument à remarcher avec des prothèses. Je ne voulais pas du fauteuil. Ça a été long et douloureux. Je suis retournée vivre chez mes parents à Manduel durant deux ans. Je me cachais. J’avais honte. Mon amie Caroline m’a incitée à sortir » .
Son amie est devenue très importante dans son quotidien puisqu’elle l’assiste, plus de 10 heures par jour.
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