Autorisations de sorties : quelles sont les nouvelles mesures restrictives pendant le confinement ?
Depuis Mardi 17 mars, le confinement général a débuté en France. Il permet de lutter contre l’épidémie du coronavirus. Le confinement est pour le moment annoncé pour 15 jours mais des mesures de restriction semblent s’ajouter chaque jour. Quelles sont celles de ces derniers jours ?
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Depuis le mardi 17 mars la France est confinée suite à la pandémie du coronavirus. Cependant, une attestation de déplacements dérogatoires est disponible pour cinq motifs : les courses, la santé, l’assistance à la personne, le sport en extérieur en individuel et à proximité de son domicile et enfin le travail. S’ils ne sont pas respectés, les Français s’exposent à une amende allant de 135 euros à 375 euros. Cependant, les deux semaines de confinement envisagées pourraient s’avérer insuffisantes et la France devra peut-être prolonger le confinement. Déjà, les mesures sont de plus en plus restrictives chaque jour.
L’accès aux plages, aux forêts ainsi que le vélo
En effet, ce 19 mars, une nouvelle mesure suite au confinement a été annoncée dans le Morbihan, en Bretagne. Face à l’assaut des Parisiens, réfugiés en province, et au regroupement, le préfet du département a décidé d’interdire l’accès aux plages. Cela devrait s’étendre à d’autres départements notamment dans l’Hérault, les Bouches du Rhône ou encore en Corse. A La Baule ou à Pornichet, des barrières sont installées pour être sûr que personne ne s’installe sur la côte. Ces mesures s’appliquent pour le moment jusqu’au 31 mars.
D’autres lieux naturels risquent de devenir inaccessibles avec le confinement : les forêts. Cela deviendrait notamment le cas en Vendée suite à l’afflux de promeneurs avec ce beau temps. Les autorités rappellent que les sorties autorisées doivent être brèves et proches du domicile or ce n’était pas du tout le cas. En Ile-de-France, le préfet des Yvelines a aussi tranché pour une interdiction de toute promenade dans les parcs, jardins, promenades, massifs forestiers et berges, car « trop d’Yvelinois adoptent un comportement irresponsable« . Il en est de même pour le Val-de-Marne. Par ailleurs, Christian Estrosi, le maire de la ville, a confirmé la fermeture de la promenade des anglais à Nice.
Autre restriction : le vélo comme pratique sportive n’est plus autorisé. Dans un communiqué, la Fédération française de Cyclisme précise que « la pratique du sport cycliste communément admise n’entre pas dans les conditions prévues au décret et constitue donc une infraction susceptible de verbalisation » . Cependant, cette mesure semble encore un peu floue car le ministère de l’Intérieur aurait confirmé à Libération qu’il était possible de faire du vélo, mais uniquement si cela est « nécessaire pour le bon équilibre personnel » . A Paris, des opérateurs de trottinettes électriques et de vélos en libre-service suspendent leurs offres le temps de la pandémie.
Ce n’est que le début. Les libertés se réduisent petit à petit et les verbalisations augmentent. Dès le premier jour, 500 personnes ont été verbalisés en région parisienne.
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