Variole du singe : l’OMS annonce une bonne nouvelle
Cela fait presque un an que la variole du singe sévit en Europe. Et malgré une explosion des cas il y a quelques mois, l’OMS se veut maintenant plus rassurante. L’organisation lève l’alerte maximale, mais préconise toujours la vigilance.
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La variole du singe « ne représente plus une urgence de santé publique »
Très bonne nouvelle : l’épidémie de variole du singe s’est stabilisée en Europe. Initialement connue en Afrique, cette maladie contagieuse a été détectée sur le continent européen, y compris en France, l’année dernière, en 2022.
De nombreux cas confirmés avaient été détectés. La Haute Autorité de Santé était très inquiète et recommandait alors la vaccination à titre préventif.
En juillet 2022, l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, avait d’ailleurs lancé une alerte maximale contre cette épidémie. Causant des éruptions cutanées et des problèmes respiratoires, cette maladie devait être continue au plus vite.
Mais, ce 11 mai 2023, l’OMS a finalement annoncé la fin de l’alerte maximale pour la variole du singe. La maladie sexuellement transmissible serait aujourd’hui en train de disparaitre petit à petit du territoire.
« Je suis heureux de déclarer que le mpox ne représente plus une urgence de santé publique de portée internationale » , a alors déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, ce jeudi.
L’Organisation Mondiale de la Santé appelle à la plus grande prudence
Néanmoins, même si la variole du singe ne constitue plus une menace, l’OMS appelle quand même à la prudence. Pour cause, l’épidémie pourrait se relancer à tout moment.
« Si les urgences pour le mpox et le Covid-19 sont finies, la menace de nouvelles vagues demeure pour les deux. Les deux virus continuent de circuler et les deux continuent de tuer » , averti le directeur général.
Ainsi, quelques recommandations ont été émises par l’organisation. Par exemple : éviter les rapports sexuels non protégés, éviter les contacts avec des personnes infectées, se faire vacciner.
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