Une ado meurt dans un avion pour Nice à cause d’un sandwich acheté à l’aéroport !
Natasha Ednan-Laperouse, 15 ans, est décédée dans l’avion British Airways qui devait l’emmener en vacances à Nice. Les dernières images de l’adolescente sont ces extraits vidéos, que vous pouvez voir dans la vidéo ci-dessus, toute souriante avant le décollage. Jamais personne n’aurait pu penser qu’elle allait mourir quelques minutes plus tard. Au duty free, juste avant de monter dans l’avion, elle a acheté un sandwich végétarien qu’elle a mangé après le décollage. En quelques minutes, elle s’évanouit et meurt, malgré l’aide d’un médecin à bord. Découvrez dans la vidéo ce qui l’a tuée.
Elle fait un choc anaphylactique
Natasha Ednan-Laperouse s’apprêtait à partir en vacances sur la Côte d’Azur avec son père et une amie. La jeune Britannique se fait filmer par son père, à bord de l’avion, juste avant le décollage. Elle et son amie sont souriantes et lèvent leurs pouces pour montrer qu’elles sont heureuses. Tout va basculer quand Natasha mange le sandwich aux artichauts et à la tapenade d’olive de la marque Pret A Manger, qu’elle a acheté à l’aéroport. Trois minutes plus tard, elle sent sa gorge gratter. Natasha souffre d’allergies et sait normalement comment les calmer, alors elle prend 20 minutes plus tard une dose de Piriton quand elle sent que sa gorge l’irrite de plus en plus.
Une demi-heure plus tard, de larges plaques rouges apparaissent sur sa poitrine et sur son ventre. Son père court avec elle aux toilettes pour lui injecter deux doses d’EpiPen, une seringue d’adrénaline auto-injectable. Malheureusement, il est trop tard. Elle perd connaissance. Pearson Jones, un médecin qui voyageait à bord se porte volontaire pour porter secours à l’adolescente. Il va tenter de la réanimer pendant 50 minutes. Quand il demande à utiliser le défibrillateur, le personnel de bord indique que l’avion est sur le point d’atterrir et qu’il est interdit de bloquer les issues. Au sol, les secours français ont été prévenus de l’incident et 5 médecins l’attendent sur le tarmac. À peine l’avion posé, elle est emmenée directement à l’hôpital mais son décès y sera prononcé.
La présence de sésame n’était pas indiquée sur l’étiquette
Aujourd’hui, la famille de Natasha, son père en figure de proue, devient militante et s’adresse directement à la firme de restauration. Pret A Manger, souvent appelée Pret par les Anglais est une société britannique qui fabrique de la petite restauration, comme des sandwichs et des salades vendues dans toutes les stations-essence, dans les aéroports, des trains ou dans les petits commerces de proximité. Pourtant, cette société n’a pas considéré utile d’indiquer sur l’étiquette de son sandwich qu’il contenait du sésame. Natasha, allergique au sésame, est morte étouffée suite à l’intoxication allergique. Le docteur Sean Cummings, médecin légiste qui a autopsié Natasha s’est lui aussi adressé à Pret, dénonçant leur manque de considération.
Ses parents veulent faire changer la loi sur l’étiquetage
« Au final, j’ai l’impression que Pret, n’a pas cru bon d’indiquer la présence d’allergènes, alors qu’il s’agit d’une entreprise qui vend plus de 200 millions de produits par an, et que c’est quelque chose à prendre au sérieux », a annoncé le médecin légiste. Pour se dédouaner, Pret a expliqué qu’elle suivait la loi à la lettre, autrement dit, rien ne les obligeait à mentionner la présence risquée de sésame. Ce à quoi, le père de Natasha a répondu : « Si Pret suivait la loi, alors c’est la loi qui jouait à la roulette russe avec la vie de ma fille ». Il espère que la mort de sa fille servira au moins à appliquer des changements qui sauveront peut-être la vie d’autres personnes.
Le fabriquant de sandwich présente ses excuses
La société Pret A Manger a bien évidemment réagit à ce drame. Le PDG de la société, Clive Schlee a déclaré : « Nous sommes profondément désolés pour la mort de Natasha. On ne peut même pas envisager comprendre la douleur de la famille et ce qu’elle a traversé et continuera à ressentir. Nous avons entendu tout ce qu’a dit le médecin légiste et la famille de Natasha durant cette semaine. On en a tiré des leçons. Tout le monde chez Pret veut apporter des changements significatifs suite à cette tragédie. On fera en sorte qu’ils aient lieu. » L’histoire a permis d’ouvrir le débat sur la réglementation de l’étiquetage des allergènes, qui sera discutée au parlement et en compagnie des lobbies et des associations de défense des consommateurs. Ce qui révolte encore plus la famille, c’est que la mort de leur fille d’un choc anaphylactique aurait pu être évité si Pret avait déjà changé ses étiquettes plus tôt, alors qu’une enquête a révélé que deux autres personnes avaient déjà eu des problèmes d’allergie aux graines de sésame, mais avaient survécu.