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Confinement : Le nombre de morts à cause du cancer pourrait éclater !

Publié par Colin le 08 Déc 2020 à 17:45
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Pendant le premier confinement de mars à mai, l’activité hospitalière et médicale hors Covid-19 a été très réduite. De nombreux diagnostics, rendez-vous médicaux et opérations ont été reportés en raison de la situation sanitaire. Ce qui pourrait causer selon une étude d’Unicancer jusqu’à 6000 morts par cancer.

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L’impact du confinement sur le cancer

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Huit mois après le premier confinement, une étude menée par des chercheurs du réseau hospitalier Unicancer, mesure l’impact de l’arrêt des services d’oncologie de mars à juillet 2020. L’étude, présentée ce mardi 8 décembre, estime que le nombre de patients cancéreux pris en charge de mars à juillet 2020 en France a chuté de 23% par rapport à 2019 sur la même période.

Les chercheurs d’Unicancer se sont appuyés sur les travaux du Bristish Medical Journal et estiment qu’il y aura dans les années à venir 1000 à 6000 morts supplémentaires du cancer. Selon Jean Yves Blay qui a dirigé l’étude « il s’agit de personnes qui vont décéder de leur cancer au lieu de mourir d’autre chose ». Les chiffres ne sont pas exacts car l’étude part du principe que l’activité hospitalière est revenue à la normale en août, ce qui selon l’avis général n’est pas le cas.

Les patients non diagnostiqués les plus touchés

Pour Jean Yves Blay les plus touchés par l’impact du confinement sont les patients qui n’ont pas encore été diagnostiqués : « D’un côté, certains centres ont fermé leur activité de dépistage ou ont eu une activité réduite sur la période. D’un autre, une partie des gens ont eu peur de se présenter dans les hôpitaux à cette période épidémique et ont préféré reporter leur démarche de diagnostic. À cela s’ajoutent les personnes présentant des symptômes qui nous auraient été adressées par leur médecin traitant en temps ordinaire mais ne sont pas allées le consulter par crainte de contracter le Covid dans son cabinet ».

L’impact varie selon le type de cancer et de tumeurs selon Olivier Trédan, oncologue médical au centre Léon Bérard à Lyon : « Chez une femme âgée présentant un petit cancer du sein peu agressif, un retard de prise en charge de trois mois n’impactera pas ses chances de guérison […] En revanche, dans le cas d’un cancer du pancréas agressif potentiellement curable, ce même laps de temps peut suffire à le rendre inopérable » .

Source : Le Figaro 

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