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💊 Plus de 3 millions de Français prennent ce médicament… mais il ferait vieillir plus vite 🧓⚠️

Publié par Amõn Dissa le 25 Avr 2025 à 9:30

Censés favoriser le sommeil, ces médicaments très courants pourraient en réalité accélérer la perte d’autonomie chez les plus de 65 ans. Une nouvelle étude révèle que leur usage prolongé pourrait vieillir prématurément le corps et affecter fortement la mobilité. Et avec plus de 3 millions de Français concernés, l’alerte est sérieuse.

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💤 Un lien entre somnifères, insomnie… et déclin physique

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L’étude a été menée sur plus de 6 700 seniors, tous âgés de 65 ans ou plus. Elle ne se contentait pas de mesurer la qualité du sommeil, mais observait aussi les répercussions sur les gestes simples du quotidien : s’habiller, aller aux toilettes, sortir du lit, se déplacer dans la maison…

Le constat est saisissant : plus les personnes prennent des somnifères pour soulager leur insomnie, plus leur autonomie diminue avec les années. Ceux qui utilisent ces médicaments de manière régulière montrent une dégradation fonctionnelle plus rapide que ceux qui dorment mal… mais sans médicaments.

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Ce lien n’est pas anodin. Il révèle que les somnifères ne sont pas une solution neutre : ils pourraient, à long terme, compromettre ce que beaucoup cherchent à préserver à tout prix en vieillissant : l’indépendance.

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📈 Un score d’incapacité qui grimpe avec chaque pilule

Pour mesurer cette perte d’autonomie, les chercheurs ont établi un score d’incapacité. Il s’agit d’un indicateur basé sur les réponses des participants à des questions précises : peuvent-ils se nourrir seuls ? Prendre une douche ? Marcher sans aide ? Se déplacer dehors ?

Les résultats montrent que ce score grimpe significativement avec la fréquence de prise de somnifères. Pire encore : la prise de médicaments aggrave plus la situation que les troubles du sommeil eux-mêmes.

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Cela s’explique par l’effet direct des somnifères sur le système nerveux. Ils ralentissent les réflexes, diminuent la vigilance, augmentent les risques de chute, altèrent l’équilibre et nuisent à la coordination. À long terme, cela affaiblit les muscles, réduit l’agilité, et donc la capacité à se déplacer ou effectuer des gestes quotidiens.

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💉 Benzodiazépines : un cocktail discret qui inquiète les experts

En France, les somnifères les plus prescrits chez les seniors sont bien connus : Zolpidem (Stilnox), Zopiclone (Imovane), Estazolam, Lormétazépam, Nitrazépam, etc. Tous appartiennent à la famille des benzodiazépines ou apparentés, des molécules puissantes qui agissent sur le cerveau en induisant le sommeil… mais avec de nombreux effets secondaires.

La Haute Autorité de Santé recommande pourtant de limiter la prise à trois semaines maximum. Pourtant, près d’un tiers des plus de 65 ans en prennent de manière régulière, souvent sans encadrement médical suffisant.

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Le problème, c’est que les médecins se trouvent parfois pris au piège entre la souffrance réelle de leurs patients — qui ne dorment pas — et l’absence d’alternatives efficaces perçues comme immédiates. Résultat : une prescription prolongée qui peut entraîner dépendance, désorientation, et chute des capacités cognitives et motrices.

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Alain Delpey
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🛑 Insomnie : soigner autrement, c’est urgent

La solution ? Elle ne passe pas uniquement par l’arrêt des somnifères. Pour les auteurs de l’étude, il faut traiter l’insomnie différemment, et surtout sensibiliser les patients comme les professionnels de santé.

Parmi les alternatives recommandées :

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  • La thérapie cognitivo-comportementale (TCC), efficace pour rééduquer le sommeil naturellement
  • Des rituels de sommeil plus stricts (heure fixe, lumière tamisée, pas d’écran)
  • Le sport doux en journée (yoga, marche, natation), qui améliore la qualité du sommeil
  • Des plantes ou solutions naturelles (valériane, passiflore…) en accompagnement
  • Et surtout, une vigilance médicale renforcée pour éviter les traitements à rallonge

Le message est clair : l’insomnie ne doit pas être banalisée, ni traitée mécaniquement avec des médicaments puissants. Car vouloir dormir coûte que coûte pourrait, ironiquement, priver nos aînés de leur indépendance et de leur vitalité.

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