12 millions d’hectares de forêts tropicales ont disparu en 2018, une nouvelle inquiétante pour notre planète
En 2018, le monde a perdu 12 millions d’hectares de forêts tropicales. C’est ce qu’a révélé le rapport de Global Forest Watch ce mardi 23 avril.
12 millions d’hectares de forêts tropicales disparus
C’est encore une triste nouvelle pour notre planète bleue. On a appris ce mardi 23 avril que la Terre avait perdu 12 millions d’hectares de forêts tropicales l’année passée, soit la superficie du Nicaragua. Oui, rien que ça. C’est ce qu’a révélé le rapport annuel réalisé par Global Forest Watch, relayé par le World ressources institute (WRI). Parmi ces 12 millions d’hectares, 3,64 millions sont des forêts tropicales primaires essentielles pour le climat et la biodiversité, qui correspondent à la taille de la Belgique. C’est donc une nouvelle très inquiétante.
2018 se distingue comme la quatrième pire année de l’histoire en terme de déforestation, après 2016, 2017 et 2014. “Il est tentant de saluer une deuxième année de baisse après le pic de 2016. Mais si on regarde sur les 18 dernières années, il est clair que la tendance globale est toujours à la hausse” , explique Frances Seymour de WRI. Mais le plus alarmant dans ce rapport est l’importante perte de forêts primaires. « Ce sont les forêts qui ont le plus grand impact en terme d’émissions de carbone et de biodiversité » , commente Mikaela Weisse du WRI. En effet, celles-ci stockent du carbone et abritent une faune et une flore importante.
The tropics lost 12 million hectares of tree cover in 2018, the 4th-highest annual loss since record-keeping began in 2001 🌳 Of greatest concern is the disappearance of 3.6 million hectares of primary rainforest, an area the size of Belgium https://t.co/yvIGapxBHb #treecoverloss pic.twitter.com/8bMajxgMQd
— World Resources Inst (@WorldResources) April 25, 2019
Le Brésil est en danger
Le Brésil, l’Indonésie, la République démocratique du Congo, la Colombie et la Bolivie sont les pays les plus concernés par ce problème majeur. La fréquence de destruction des forêts primaires est particulièrement préoccupante en République démocratique du Congo, tandis qu’il a ralenti de 63% en Indonésie par rapport au pic de 2016. Mais le Brésil reste celui qui a perdu le plus de forêts tropicales primaires. La situation pourrait d’ailleurs s’empirer pour le pays car la déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 54% en janvier 2019, selon l’ONG Imazon. Et l’arrivée au pouvoir du président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, n’arrange pas les choses…
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