Squeezie signe une tribune avec des influenceurs puis fait marche arrière…
Ce dimanche, est parue dans le JDD une tribune signée par 150 stars du web. À l’approche de l’examen d’une proposition de loi visant à encadrer le monde des influenceurs, ils souhaitent protéger leurs activités. Squeezie fait partie des signataires. Sur Twitter, il a fait un vrai bad buzz.
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La régulation du monde des influenceurs
Ce vendredi, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a présenté une batterie de mesures afin de réguler le monde des influenceurs. Avant lui, c’était le rappeur Booba qui s’était attaqué au problème. En visant particulièrement la papesse de l’influence, Magali Berdah.
Le secteur de l’influence est jusqu’ici très largement sans contrainte. Les lois qui pourraient être votées viseraient à soumettre les influenceurs français aux mêmes règles publicitaires que les médias traditionnels. Actuellement, on dénombre 150 000 influenceurs en France.
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Une tribune signée par Squeezie, Cyprien, Enjoy Phoenix…
Ce dimanche, dans le JDD est parue une tribune. Elle a été lancée à l’initiative de l’Union des Métiers de l’Influence et des Créateurs de Contenu (UMICC). Cette tribune est signée par 150 stars d’Instagram, Youtube, TikTok…
On peut alors y voir les noms de Gotaga, Nozman, Enjoy Phoenix, Cyprien ou encore la star Squeezie, qui a dernièrement eu le droit à sa statue au Musée Grévin.
Le monde des influenceurs et de créateurs de contenus a peur d’être assimilé à ceux qu’on accuse de tromper les consommateurs, les « influvoleurs ». Dans les lignes du JDD, ils demandent à ce que le ministre ne casse pas leur modèle.
L’influence crée des emplois
On peut y lire : « Nous entendons parler des ‘influvoleurs’, ‘du combat à mener’ contre nous. Nous pensons que c’est une erreur. Qu’une minorité est devenue une généralité » . L’un des arguments de la tribune est la création d’emploi qui émane des influenceurs.
On y lit alors : « Nous sommes 150.000 mais nous représentons beaucoup plus. Avec nous, ce sont des milliers d’emplois, c’est un secteur entier qui travaille au quotidien. Production, marketing, montage, commercial, management… » . Ils l’affirment : « Notre industrie est une richesse. Une chance pour la France, pour notre économie, pour nos emplois » .
Pour les signataires, il est clair, la seule boussole du gouvernement « doit être la protection des consommateurs des dérives d’une minorité qui se croit tout permis et la préservation de nos activités et des emplois que nous créons » .
Squeezie fait un bad buzz et réagi sur Twitter
Le dimanche 26 mars, la tribune paraît. Et c’est tout de suite le bad buzz. Ce texte, selon lequel il ne faut pas encadrer davantage l’activité des créateurs de contenus, fait polémique. Alors que beaucoup de leurs abonnés s’attendaient à ce qu’ils s’expriment sur la réforme des retraites, les signataires ont pour beaucoup de leurs followers été nombrilistes.
Depuis sa publication, de nombreux signataires se sont retirés. Dimanche soir, Squeezie, a révélé avoir fait « l’erreur de donner (son) accord pour que (son) nom apparaisse » . Selon lui, cette tribune est « très maladroite » .
L’idole des jeunes, qui détient un très beau record, affirme qu’on lui a présenté la tribune « comme un moyen de nous défendre devant des lois trop extrêmes » . Cependant, il souligne que finalement, cette tribune « ne fait aucune distinction entre les créateurs de contenu et les influenceurs, et semble juste essayer de limiter la casse sur les influenceurs malintentionnés » .
En parrallèle, d’autres créateurs de contenus sont montés au créneau. C’est le cas du youtubeur Nozman qui s’est désolidarisé de cette action. Le streamer Gotaga et le youtubeur Cyprien assurent n’avoir jamais signé ce texte !
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