Les réseaux sociaux face à un déferlement de haine depuis les récents attentats
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Depuis les récentes attaques terroristes en France force est de constater que la haine en ligne a considérablement augmenté. Outil préféré des haters, les réseaux sociaux sont désormais pointés du doigt. Rien que l’assassinat de Samuel Paty a donné lieu à 174 procédures judiciaires en une dizaine de jours.
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Les réseaux sociaux pointés du doigt
Le 16 octobre dernier, Samuel Paty se faisait sauvagement décapiter pour avoir montré à ses élèves les caricatures de Mahomet. Une fois annoncée par les médias, la nouvelle a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. D’une part on retrouvait des commentaires racistes et islamophobes tandis que de l’autre certains allaient jusqu’à légitimer l’attaque.
Ce déferlement de haine inquiète de plus en plus les autorités qui se sont vues obliger de prendre des mesures radicales. Ainsi 174 procédures judiciaires ont été entamées au cours de ces dix derniers jours. « Nous nous sommes même retrouvés avec des gens qui appellent le poste de police après avoir vu des commentaires qu’ils jugeaient provocants » , a déclaré un policier.
Plusieurs membres du gouvernement accusent les réseaux sociaux de laxisme notamment en ce qui concerne l’affaire Samuel Paty. Tout le monde se souvient de cette photo macabre du corps décapité du professeur d’histoire-géographie qui a tourné un temps sur Twitter.
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