« Des filles de 15 ans qui se prostituent » : Zone interdite choque avec son reportage sur les enfants placés
Intitulé « Familles d’accueil, hôtels sociaux : le nouveau scandale des enfants placés » , le dernier épisode de Zone Interdite a choqué de nombreux spectateurs. Cette enquête a été réalisée en interne, avec les équipes de l’Aide sociale à l’enfance (ASE).
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L’enquête montre de nombreux enfants délaissés par leurs référents, vivant dans des conditions inhumaines. Sur les réseaux sociaux, les téléspectateurs se scandalisent et dénoncent les réactions passives des responsables de l’ASE.
Des enfants livrés à eux-mêmes
Des chambres d’hôtels insalubres, un enfant de deux ans tué, du trafic de drogue, ou encore des adolescentes placées en foyers qui se prostituent.
Un extrait de ce numéro de Zone Interdite montre qu’elles sont les cibles des proxénètes, et que lorsqu’elles appellent leurs clients, il n’y a aucune réaction des éducateurs.
En caméra cachée, les journalistes ont infiltré ces organismes, des foyers pour mineurs, et rien n’est fait. Une de ces adolescentes présente un risque de grossesse et son éducatrice ne réagit pas particulièrement. Elle lui demande même de passer la serpillère.
« Vous êtes nos femmes de ménage du dimanche » .
Alors que la jeune femme demande de l’aide, elle n’est pas réellement écoutée. À aucun moment, elle n’est emmenée au planning familial ou à la pharmacie.
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Une absence de réaction choquante
Le choc de ce reportage, c’est particulièrement l’absence d’encadrement de ces enfants placés dans l’ASE. Les éducateurs des foyers lâchent visiblement les adolescents. Les rapports effectués sur chaque enfant ne sont pas pris en compte et les mineurs suicidaires sont laissés à l’abandon. L’adjointe au maire d’Anne Hidalgo, Dominique Versini, s’est offusquée de ces nouvelles, s’attirant les foudres des internautes.
Les foyers en sous-effectif, le manque de moyens, des éducateurs qui ne sont pas qualifiés, autant de nouvelles révoltantes. Et pourtant, dans les structures, les journalistes entendent presque systématiquement que tout se sait, mais que rien ne change. Suite à une tragique histoire de meurtre d’un enfant de deux ans, une directrice, très souriante, se fait lyncher pour son manque d’empathie.
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