« On m’a congédiée en période d’essai. En plein divorce… » : une mère de famille lance un appel à l’aide sur LinkedIn
Lâchée par son employeur, par certains proches et dépourvue de rémunération, une femme lance un appel bouleversant sur LinkedIn.
Maman solo, prise dans une situation compliquée
Non, la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Et si la maxime paraît évidente, certains ont tendance à l’oublier. Leur existence se déroulant sans accros, ils bassinent leur entourage de « Il suffit de… », se montrent prompts à juger les actes et décisions des uns et des autres. Grand bien leur fasse.
Mais, alors qu’ils admirent leur (prétendue) réussite, d’autres morflent, chutent, se relèvent, se démènent.
C’est le cas de Charlotte Louyer. Mère d’un petit bout, elle a gratifié ses contacts LinkedIn d’un long texte. On s’entend, l’exercice est commun. Chaque jour, des milliers d’utilisateurs s’y prêtent pour féliciter leur parcours, dénoncer des situations, soutenir des proches, des anonymes… Dans tout ce fatras de contenu, il arrive cependant que l’on tombe sur le post qui va nous prendre aux tripes. Remuer quelque chose, là, tout au fond, et donner envie de partager, de soutenir. Comme le post de Charlotte Louyer.
LinkedIn comme dernier recours
« Il y a 3 semaines, on m’a congédié de ma période d’essai », commence la mère de famille. Jusqu’ici, pourquoi pas. Mais, les choses ne vont pas en s’arrangeant. « En plein divorce. Pourtant on m’avait dit ‘ne t’en fait pas, on sera là’. Il y a une semaine, j’ai fait confiance à ma mère qui m’a dit de venir chez elle et de quitter mon logement. Sauf qu’elle n’a pas supporté mon fils, qui est trop vivant pour elle. Depuis dimanche soir, je loge chez des amis », poursuit-elle.
Et comme si sa situation n’était pas déjà suffisamment complexe, elle apprend qu’elle n’aura pas droit au chômage. Les inconvénients de couper court à une période d’essai… Malgré les jugements auxquels elle sait s’exposer, Charlotte Louyer fait abstraction du qu’en-dira-t-on. L’heure est grave : elle a besoin d’aide.
Ainsi, elle sollicite tout employeur intéressé par son parcours à lui faire signe. Elle est prête à se déplacer avec son fils pour commencer une nouvelle vie, prendre un nouveau poste de commercial et laisser derrière elle cette mauvaise passe. (À bon entendeur !).
Aimé plus de 16 000 fois et partagé plus de 3 000 fois, le post a rencontré un succès inattendu. En plus des milliers de messages de soutien, Charlotte Louyer s’est vu proposer quelques offres d’emploi. Ce qui lui permettra peut-être de la sortir de ce mauvais pas.