Une augmentation des impôts à prévoir ? Gabriel Attal répond
Gabriel Attal était l’invité du 20 heures de TF1 ce 27 mars. L’occasion pour le Premier ministre d’aborder les sujets de l’assurance chômage, des impôts ou encore de la semaine de 4 jours. Toutefois, un point intéresse plus que les autres. Face à l’augmentation de la dette nationale, les Français se posent une question : faut-il s’attendre à une augmentation des impôts ? Gabriel Attal répond.
Les annonces de Gabriel Attal
Une prise de parole très attendue. Ce 27 mars, le Premier ministre présentait les derniers arbitrages du gouvernement. Trente minutes durant lesquelles il a consciencieusement détaillé les points qui questionnent, qui inquiètent.
Durant sa prise de parole, il était notamment question de l’assurance chômage. Assurance qui subira une réforme « dans l’année ». Sans surprise, son objectif est de réduire les indemnisations des chômeurs de plusieurs mois. « Je ne pense pas qu’il faille que ça aille en dessous de 12 mois », précise-t-il tout de même.
Autre point abordé : la semaine en quatre jours. Un changement de la cadence de travail qui semble obséder le jeune ministre. Très fier, il a d’ailleurs précisé que cette dernière sera expérimentée « dans tous les ministères, dès cette année ». « Évidemment, je souhaite que ça puisse se développer dans les entreprises », confie-t-il. Pourquoi ce désir de changement dans le rythme professionnel ? Simplement parce qu’il « souhaite donner plus de souplesse à ceux qui le souhaitent ».
Les impôts des classes moyennes en augmentation
Si les sujets précédents avaient leur importance pour le gouvernement, c’est le sujet de la dette et par conséquent, des impôts, qui intéresse les Français. Pour cause, le déficit public s’élève désormais à 5,5 % du PIB. Soit 15,8 milliards d’euros. Des chiffres qui affolent. D’autant que les Français craignent d’en subir les conséquences.
Mais qu’ils se rassurent, Gabriel Attal a pensé à tout. Face à Gilles Bouleau, il a rappelé ses « deux lignes rouges ». La première : « ne pas augmenter les impôts des classes moyennes ». « Deuxième ligne rouge : je n’augmenterai pas les impôts pour ce qui permet de financer le travail des Français », ajoute-t-il, avant de préciser : « Qui est-ce qui permet au Français de travailler ? C’est quand même avant tout les entreprises ».
Le Premier ministre détaille : « Qu’est-ce qui permet d’avoir des recettes ? Soit, vous vous dites vous augmentez le taux d’imposition. Soit, vous vous dites, on fait en sorte qu’il y ait davantage de gens qui travaillent pour avoir des recettes supplémentaires. À chaque fois qu’un Français supplémentaire travaille, il va payer des cotisations, son employeur aussi. Donc l’objectif, ça reste d’arriver au plein emploi parce que ça permet d’augmenter les recettes« .