Un élu de 77 ans, le visage en sang après avoir été agressé alors qu’il collait des affiches d’Olivier Véran pour les législatives (vidéo)
Les élections législatives déchaînent les passions. En effet, elles sont l’occasion pour tout un chacun de réaffirmer ses positions politiques. Quitte à sombrer dans la violence physique et verbale… L’adjoint au maire de la commune de La Tronche (Isère) en a fait les frais alors même qu’il placardait des affiches d’Olivier Véran.
Un élu agressé et dépouillé de ses affiches
Les législatives surprises n’ont pas eu que des effets positifs. Fébriles, certains y voient là l’occasion de laisser libre cours à la haine et à l’intolérance. Les dernières semaines en sont la preuve. Agressions racistes, propos déplacés, antisémitisme, agressions physiques… Une partie des électeurs est hors de contrôle.
Cela, Bernard Dupré, adjoint au maire de la commune de La Tronche, en a fait les frais. Ce jeudi 4 juillet, il s’applique à nettoyer, voire à remplacer les affiches à l’effigie d’Olivier Véran quand un homme s’approche de lui.
« J’étais en train de nettoyer les affiches d’Olivier Véran qui sont sans arrêt dégradées. Un homme est venu me voler les affiches qui étaient dans mon coffre ouvert. Je lui ai demandé de me les rendre. Il a refusé. Et il m’a foutu un coup de poing. Je lui ai crié : vous êtes LFI ? Il m’a répondu « oui ». Je ne sais pas si c’est un militant ou un sympathisant. Mais il m’a répondu oui », témoigne Bernard Dupré, 77 ans.
Olivier Véran et le candidat NFP condamnent les violences
L’élu décrit son agresseur comme étant un homme d’une quarantaine d’années, avec des cheveux longs et frisés. « Un français standard », précise-t-il. « Vous vous rendez compte, j’ai 77 ans, je prends un coup de poing parce que j’accroche des affiches. C’est quand même triste d’en arriver là dans notre démocratie », ajoute-t-il.
Rapidement informé de l’incident, Olivier Véran condamne l’agression sur son compte X. Le candidat du Front Populaire, Hugo Prévost, s’allie à son opposant du second tour et désapprouve, lui aussi, le comportement violent du supposé militant LFI.
Comme dit plus haut, les agressions se multiplient en cette période électorale. Pas plus tard que mercredi soir, Prisca Thevenot et plusieurs membres de son équipe ont été pris à partie par une bande de jeunes durant une campagne d’affichage. De quoi inquiéter les candidats aux législatives…