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Un candidat RN hospitalisé après une violente agression alors qu’il tractait sur un marché

Publié par FJ le 21 Juin 2024 à 12:58

Mauvaise nouvelle pour le Rassemblement national. Alors que tous les partis politiques mettent la main à la pâte pour convaincre de potentiels électeurs à voter pour eux lors des législatives, tout ne se passe pas toujours comme prévu.

Et ce jeudi 20 juin 2024, aux alentours de 11 h 30, c’est le parti présidé par Jordan Bardella qui a vécu un drame. Hervé Breuil, candidat de la 2e circonscription a été violemment agressé ce jeudi 20 juin, lors d’un tractage sur le marché Albert-Thomas à Saint-Étienne (Loire).

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© Capture d’écran C à vous

Un candidat RN violemment agressé sur un marché

La vidéo du jour

Jeudi 20 juin 2024, Hervé Breuil, candidat du Rassemblement national pour la 2e circonscription de la Loire, a été violemment pris à partie sur le marché Albert-Thomas de Saint-Étienne comme le rapportent nos confrères de France Bleu.

C’est vers 11h30 que l’incident s’est produit alors qu’Hervé Breuil distribuait des tracts de campagne. D’après les informations fournies par son parti, il a été hospitalisé suite à cette agression et y est resté toute la journée.

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© Capture d’écran X

Selon le parquet de Saint-Étienne, une enquête a été ouverte pour « violences en réunion ». Les premières constatations indiquent que l’attaque aurait été perpétrée par un groupe de quatre individus masqués et vêtus de noir.

Matthieu, un jeune militant RN présent lors de l’incident, affirme que les agresseurs ont d’abord effectué des repérages avant de passer à l’acte. D’après lui, les assaillants auraient des liens avec des groupes d’extrême gauche et des organisations communistes révolutionnaires.

Des élections sous tension

Le climat politique local semble particulièrement tendu, avec des confrontations fréquentes entre militants de différents bords politiques. Matthieu évoque une ambiance tendue tout au long de la semaine sur les marchés, où la présence de militants de gauche et antifascistes aurait créé une atmosphère propice aux affrontements.

Marine Le Pen, candidate à la présidentielle du Rassemblement national, a rapidement réagi, accusant des « milices d’ultragauche » d’être responsables de l’agression. Elle a dénoncé une campagne électorale marquée par une violence inacceptable et a appelé à ce que justice soit rendue.

L’enquête se poursuit avec le parquet de Saint-Étienne en attente des résultats médicaux d’Hervé Breuil pour déterminer l’ampleur des blessures subies. Cela pourrait déterminer la sanction des quatre agresseurs.

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