Ukraine : Peut-on encore arrêter Vladimir Poutine ?
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La guerre en Ukraine fait rage. Les sanctions se sont multipliées contre la Russie et le pays est plus isolé que jamais. Vladimir Poutine peut-il encore plier ?
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Comment arrêter Vladimir Poutine ?
Depuis plus d’une dizaine de jours après l’invasion de l’Ukraine, plus rien ne semble pouvoir arrêter l’invasion russe. Les pays européens notamment multiplient les sanctions économiques contre le pays et tentent aussi la voix diplomatique. Mais est-ce déjà trop tard ? Vladimir Poutine peut-il encore faire marche arrière ?
Les sanctions économiques semblent avoir peu d’influence sur le dirigeant. Les pénalités infligées à la Russie ont peu de chance d’être le chemin qui mènera à la paix. Elles ont même l’effet inverse : elles provoquent un sentiment de colère et d’incompréhension. Pour Carole Grimaud Potter, professeure à l’Université de Montpellier, interrogé par BFMTV.com : « Même si les oligarques sont touchés, que la situation économique de la Russie devient catastrophique dans les prochains jours, les prochaines semaines, les prochains mois, le gouvernement russe serrera les dents » . Il en faudra bien plus pour arrêter le président russe.
Qu’en est-il de la voie diplomatique ? Jusqu’à présent, c’est un échec total. Vladimir Poutine use de la menace nucléaire, on est bien loin de toute diplomatie.
Deux roues de secours !
Il faudrait sinon qu’une autre voix se lève : celle de la Chine. Pékin a d’ailleurs affirmé être prêt « en cas de besoin » à intervenir dans une médiation internationale. Allié de Moscou, le pays ne s’est pourtant pas opposé aux sanctions européennes.
Autre option : l’embargo sur le gaz, le pétrole et le charbon. Cette mesure pourrait se révéler plus efficace. « C’est une arme réelle mais à double tranchant et qui se paierait très chère » , a expliqué Carole Grimaud Potter. Toutefois, c’est une décision difficile car les importations d’énergies fossiles venues de Russie sont très importantes pour les pays européens.
Cette guerre qui semble sans issue de paix pousse alors certains à appeler à assassiner le président russe. De son côté, le chef de l’Etat exige « la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, l’aboutissement de la démilitarisation et de la dénazification de l’État ukrainien et la garantie de son statut neutre » .
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