« Tu voles, tu payes » : Gabriel Attal s’en prend violemment à Marine Le Pen (vidéo)
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Face à une extrême droite en colère, Gabriel Attal expose les incohérences du RN et soutient la décision de la justice.
Gabriel Attal s’exprime sur la condamnation de Marine Le Pen
« Tu voles, tu paies ! ». Les paroles de Gabriel Attal ont fait le tour de la presse et des réseaux sociaux depuis le meeting Renaissance de Saint-Denis. Des propos volontairement cinglants en réponse aux nombreux discours indignés de l’extrême droite depuis la condamnation de la cheffe de file du RN. Bien décidés à faire gracier la future candidate pour la présidentielle de 2027, les sympathisants du parti exigent une sentence moins lourde et une suppression de l’inéligibilité de cinq ans.
Une requête qui ne convient évidemment pas à l’opposition, mais pas que. Comme certains élus d’extrême gauche, Gabriel Attal est d’avis que Marine Le Pen paye pour ses erreurs. Un point de vue qu’il a férocement défendu lors de son meeting de Saint-Denis, face à une foule en délire.
Hors de question pour l’ancien Premier ministre que Marine Le Pen se retrouve acquittée, d’autant qu’elle représente la classe politique, qui stigmatise les comportements des petits et gros délinquants.
« Le parti du deux poids deux mesures »
« Il [le RN, ndlr] est devenu le parti du deux poids deux mesures. C’est le parti qui demande de la fermeté pour tous, sauf pour lui. C’est le parti qui réclame l’inéligibilité pour tous, sauf pour ses élus à lui. Le parti qui considère qu’il ne faut d’immunité pour personne, sauf pour madame Le Pen », s’insurge le député Renaissance.
« Je le dis sincèrement : notre combat pour l’autorité, c’est un combat pour l’autorité de la règle. Comment être crédible face à un mineur délinquant, si les politiques n’ont pas à respecter les règles ? […] Alors je le dis, ‘tu voles, tu payes’, surtout quand on est un responsable politique ! ».
Des paroles qui ont rencontré l’effet escompté : des applaudissements déchaînés et des acclamations de la foule. De quoi satisfaire le député que certains pressentent pour une course aux présidentielles.
