La Russie prépare une arme très dangereuse, faut-il s’inquiéter ?
Alors que le conflit Ukraine-Russie pourrait tristement célébrer ses 1 an en février prochain, Poutine prépare de quoi renforcer son armée. Depuis un long moment déjà, les soldats russes sont affaiblis et en sous effectifs. Des rumeurs de désirs de rébellions, de critiques du Kremlin et de désertion circulent depuis quelques mois. Alors, comme pour encourager ses troupes, le chef de la Russie, a décidé de sortir l’artillerie lourde.
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Une arme « invincible »
Ce projet ne date évidemment pas d’hier et l’arme en question avait déjà été annoncée bien avant. En mars 2018, Vladimir Poutine avait présenté ses nouveaux modèles de torpilles dans un discours, les décrivant comme un nouveau type d’armes nucléaires.
« Elles sont très peu bruyantes, ont une grande maniabilité et sont pratiquement indestructibles pour l’ennemi. Aucune arme ne peut les contrer dans le monde actuel. »
Vladimir Poutine – 2018
Toutefois, il est important de préciser que les informations sur tout ce qui concerne l’armement russe est très flou. Le kremlin utilise souvent le nucléaire comme outil de propagande. Ce qui est mentionné dans les discours n’est pas toujours vérifiable.
« Ce sous-marin a avant tout une fonction médiatique, on ne connaît pas sa capacité nucléaire, si c’est un prototype, ou même s’il est fonctionnel »
Le général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française aux Nations unie – Midi Libre
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Des essais de la torpille
En ce qui concerne l’essai de cette nouvelle arme le 10 janvier, les résultats ne peuvent être vérifiés. L’objet principal qui fait trembler les armées de nombreux pays, c’est « Belgorod« . Ce sous-marin nucléaire est le plus long du monde et il tire les fameuses torpilles Poséidon, pilotées par drone.
« L’équipage du sous-marin nucléaire à usage spécial ‘Belgorod’ a terminé une série d’essais de lancement de la maquette de la torpille Poséidon. »
Agence de presse russe TASS
Avec ses 24 m de long, ses 2 de diamètre et leurs 100 tonnes, sans oublier que ces torpilles auraient une portée de 10 000 km. Les dégâts qu’elles peuvent causer, impressionnent et effraient particulièrement les militaires.
« (…) pourraient, en théorie, provoquer des tsunamis d’une ampleur effrayante en frappant les côtes ennemies ».
Le Parisien
Depuis septembre déjà, les États-Unis soupçonnent les Russes de faire des tests de ses torpilles, sans réelle preuve. Aujourd’hui, il est clair que ce projet débuté au moment de la guerre froide est de plus en plus concret.
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