« Un coup monté » : Raquel Garrido sort du silence dans TPMP après avoir été accusée d’employer une femme de chambre sans papiers (vidéo)
Depuis quelques jours, les deux députés Insoumis Rachel Garrido et son compagnon Alexis Corbière ont été touchés par une très sombre affaire. Après avoir été accusé d’employer une femme de chambre sans papiers par Le Point, le média a finalement retiré l’article et présenté ses excuses. Tout le monde y a pourtant cru à cause de captures d’écran de supposées conversations entre la députée et cette femme dévoilées dans l’article, qui seraient, selon le couple de députés, un montage.
Dans ce cadre, Raquel Garrido s’est enfin exprimé sur la situation, sur Touche pas à mon poste et dénonce un potentiel « coup monté » . Voici ce qu’elle a déclaré.
Le Point a accusé Raquel Garrido et Alexis Corbière
Dans TPMP, la députée LFI Raquel Garrido est revenue sur cette accusation qui impliquerait qu’elle emploierait une femme de ménage sans papiers. Une Algérienne d’une trentaine d’années. D’après le média Le Point, qui a « révélé » cette news, avec son mari Alexis Corbière, ils auraient employé une femme sans papiers, lui donnant une chambre chez eux et lui promettant des papiers en règle. Sauf que, d’après les députés, tout ceci est complètement faux.
D’une part, parce qu’ils n’emploieraient pas d’aide ménagère, sauf récemment, mais seulement des personnes déclarées. Mais aussi, parce qu’ils ne possèderaient pas non plus de logement à Paris. D’ailleurs, leurs enfants ne seraient même pas scolarisés dans la capitale. Face aux accusations du journaliste incriminé de chez Le Point, le couple a décidé de porter plainte pour accusations calomnieuses. Évidemment, le média s’est excusé et a retiré l’article en question.
La députée explique le caractère calomnieux de ces accusations
Suite au scandale, Raquel Garrido s’est exprimé sur le sujet, dans TPMP. Sur le plateau de Cyril Hanouna, elle explique avoir été choquée par la situation et serait encore chamboulée. On comprend bien pourquoi, cela toucherait tout le monde si nous recevions des informations diffamatoires. « Je ne souhaite pas à mon pire ennemi de vivre ce que nous avons vécu en 24 heures » , a-t-elle déclaré.
En plus de demander le « licenciement immédiat » du journaliste rédacteur de l’article dans Le Point, Raquel Garrido affirme toute la fausseté des informations écrites au sujet de cette affaire. Elle a notamment dit que le journaliste incriminé est « un salarié de Le Point depuis de nombreuses années. […] Ça fait 5 fois qu’il est condamné pour diffamation. On ne peut pas dire qu’il donne de bonnes infos, en général » .
Elle revient également sur les fameuses captures d’écran de SMS. Une conversation qu’aurait eue la députée avec cette femme de ménage sans papiers. Selon la députée, cette capture d’écran envoyée par le journaliste de Le Point serait un montage. D’ailleurs, de nombreux internautes ont eu l’œil et ont aussi assuré que cette capture était une fausse. Mais, actuellement, personne ne sait pourquoi le journaliste aurait fait un tel acte. Pour quel profit ?
Un « coup monté des syndicaux de policiers » ?
Selon Raquel Garrido, dans TPMP, elle a une petite théorie sur le sujet. Ce journaliste est un reporter de terrain qui « relaie les informations de la préfecture et les dossiers policiers » . De ce fait, elle se demande maintenant s’il ne s’agirait pas « d’un coup monté qui vient des secteurs syndicaux de policiers. Certains syndicaux de policiers d’extrême droite et de la France Insoumise sont déplorables » . Sauf qu’évidemment, au sujet des captures d’écran, ce n’est certainement pas la police qui les aurait créés, si elles sont bien incorrectes.
En tout cas, nous espérons qu’une enquête est en cours auprès de la police pour démêler le vrai du faux. Par ailleurs, les expertises au sujet des captures d’écran seront une première preuve en cas de diffamation si elles s’avéraient trafiquées. Affaire à suivre.