Raphaël Glucksmann demande aux Américains de rendre la statue de la Liberté
Ce dimanche 16 mars 2025, Raphaël Glucksmann, leader du parti Place Publique, animait son congrès annuel.
Durant ce dernier, l’homme politique a demandé aux Américains « qui ont basculé du côté de tyrans » de rendre la statue de la Liberté, offerte par la France il y a 140 ans.


L’étonnante demande de Raphaël Glucksmann
Lors du congrès annuel de Place Publique, ce dimanche 16 mars 2025, Raphaël Glucksmann a prononcé un discours percutant, et a appelé à une mobilisation contre l’extrême droite, qu’il qualifie de « fan club de Trump et de Musk » en France.
L’eurodéputé a notamment critiqué certains choix politiques américains, s’adressant directement à ceux qui, selon lui, ont pris le parti des « tyrans ».

Face à un public de 1500 militants, il a lancé une déclaration on ne peut plus lourde de sens en demandant aux États-Unis de restituer la statue de la Liberté.
« Ce monument, que nous leur avons offert en signe d’amitié, semble aujourd’hui méprisé par une partie de leurs dirigeants. Alors s’ils n’en veulent plus, qu’ils nous la rendent, elle trouvera parfaitement sa place chez nous », a-t-il affirmé sous les applaudissements.
La statue, conçue par Frédéric Auguste Bartholdi, avait été offerte par la France en 1886 à l’occasion du centenaire de l’indépendance américaine.

Il apporte une nouvelle fois son soutien à l’Ukraine
Outre cette critique, Raphaël Glucksmann s’est aussi insurgé contre le recul des libertés aux États-Unis et le renvoi de chercheurs pour leurs positions scientifiques.
Il a affirmé que la France devait se montrer accueillante envers ces esprits novateurs délaissés outre-Atlantique. Par ailleurs, il a réitéré son engagement en faveur de l’Ukraine et a dénoncé le désengagement de Donald Trump face à l’invasion russe.
🇫🇷🇺🇸🗽FLASH | Raphaël Glucksmann appelle les États-Unis à rendre la statue de la Liberté.
— Cerfia (@CerfiaFR) March 17, 2025
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Enfin, il a appelé à renforcer une « résistance démocrate » contre l’influence grandissante de l’extrême droite, incarnée selon lui par des figures comme Trump, Poutine et Marine Le Pen.
Ce mouvement, décrit dans un document diffusé par son équipe, prévoit des actions concrètes sur le terrain ainsi que des formations pour structurer cette opposition.