Prisca Thevenot agressée, les images de son agression dévoilées
Le mercredi 3 juillet dernier, Prisca Thevenot était à Meudon, dans les Hauts-de-Seine pour coller des affiches de campagnes.
Mais vers 20 heures, la candidate de la 8ème circonscription du département se fait agresser ainsi que ses collaboratrices. Si Zemmour a perdu son sang-froid face à un influenceur, Prisca Thevenot ne peut oublier l’acte malveillant de ces vingt personnes qui ont décidé de la prendre à partie.
Prisca Thevenot agressée : que s’est-il passé à Meudon ?
3 juillet 2024, à Meudon dans les Hauts-de-Seine. À trois jours du second tour des législatives, la candidate Ensemble Prisca Thevenot mène campagne.
Et pour cela, elle a décidé de se rendre à Meudon pour coller quelques affiches. Pour l’occasion, elle est accompagnée de quelques collaborateurs et collaboratrices. Mais ce qui devait être une campagne se transforme en agression.
Bien plus grave que Gabriel Attal qui perd ses moyens quand on lui parle en anglais, Prisca Thevenot et son équipe sont pris à partie par une vingtaine de personnes.
Sur place, les personnes commencent à insulter la candidate Ensemble et son équipe. Rapidement, des coups sont donnés. Dans plusieurs vidéos témoins récupérées par RTL et BFMTV, on voit que Prisca Thevenot tient une de ses collaboratrices dans les bras, cette dernière semble être en larmes. Deux blessés ont été pris en charge par les secours, et la police est rapidement arrivée sur place.
Une agression préméditée ?
Sur les vidéos, on voit une vingtaine de jeunes se regrouper à l’entrée du parc où Prisca Thevenot et son équipe collent des affiches. Les jeunes rentrent rapidement dans le parc, et le ton monte rapidement. La voiture d’une collaboratrice a également été vandalisée avec une trottinette électrique. Sur place, la police tente d’appréhender les agresseurs et prend en charge les victimes. Une enquête a été ouverte par le parquet de Nanterre.
Si les candidats se font déranger en pleine conférence en visio, Prisca Thevenot n’a pas eu « la chance » d’être protégée par un écran. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’agression aurait été préméditée.
Alors que depuis les élections européennes, la France est fracturée, la colère explose chez les citoyens, qui peinent à refaire confiance au camp Macron. Mais l’agression est-elle réellement « justifiée » par un manque de confiance, ou par simple violence gratuite ?