La présidente de l’Assemblée nationale « rappelée à l’ordre » par Emmanuel Macron ? Elle se confie sur leur relation
Ce lundi 26 septembre, Le Parisien a dévoilé une interview de Yaël Braun-Pivet. La présidente de l’Assemblée nationale a ouvert les portes du palais Bourbon. Celle qui est la première femme au perchoir, s’est confiée sans tabou et a notamment évoqué ses différends avec Emmanuel Macron.
A lire aussi : Macron : l’annonce inattendue pour les retraites qui redonne de l’espoir aux Français…
Une relation tendue entre Yaël Braun-Pivet et Emmanuel Macron ?
Ce lundi 26 septembre, la présidente de l’Assemblée nationale a accepté de répondre aux questions des lecteurs du Parisien. Elle a abordé de nombreux sujets dont le harcèlement et l’écologie mais aussi des thèmes plus sensibles comme la réforme des retraites.
Yaël Braun-Pivet et Emmanuel Macron n’auraient pas toujours les mêmes opinions et ils ne s’entendraient pas si bien. Lors de son arrivée dans l’hémicycle, le Président aurait d’ailleurs mis plusieurs jours avant de la féliciter. Leur relation serait inexistante car l’ancienne députée de 51 ans n’est pas la candidate voulue par Emmanuel Macron.
La présidente de l’Assemblée nationale a été questionnée au sujet de ses oppositions à Emmanuel Macron. Elle assure que le Président ne lui a pas reproché ses positions parfois tranchées. « En aucun cas le président de la République ne rappellerait à l’ordre la présidente de l’Assemblée nationale ! Ça ne viendrait à l’idée de personne et certainement pas de lui » , explique-t-elle.
A lire aussi : Emmanuel Macron : sa déclaration choc qui vient de tomber
Elle s’oppose à un passage en force de la réforme des retraites
Ce lundi 26 septembre, le gouvernement présente son budget 2023 devant l’Assemblée nationale. Il présente également le projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui pourrait introduire un amendement sur la réforme des retraites. Une réforme très controversée qui suscite déjà des oppositions.
Yael Braun-Pivet n’est d’ailleurs pas d’accord avec un passage en force de cette réforme. « C’est une position qui est constante chez moi. Je considère que ce n’est pas une bonne méthode de présenter une réforme d’ampleur, quelle qu’elle soit, par voie d’amendement. Parce que, ce faisant, vous n’avez pas l’avis éclairé du Conseil d’État, vous n’avez pas la lecture de l’étude d’impact, les rapporteurs et les parlementaires n’ont pas pu travailler au fond » , détaille-t-elle.
« Par définition, les retraites, c’est une forme d’ampleur » , indique la présidente de l’Assemblée nationale qui estime qu’il est nécessaire de prendre son temps. Si pour elle « le 49.3 n’est pas un gros mot » , le gouvernement doit tout de même être à l’écoute de l’opposition. Le mari de Brigitte Macron écoutera-t-il Yaël Braun-Pivet ?
A lire aussi : « Qui a déjà touché 800 euros par mois ? » : La député, ancienne femme de ménage, Rachel Kéké pousse un coup de gueule à l’Assemblée