Les personnes de gauche plus intelligentes que celles de droite ? Une étude surprenante répond
Il est temps de jeter un œil sur un débat qui fait rage depuis des décennies : y a-t-il une corrélation entre l’intelligence et les inclinaisons politiques ?
Une récente étude menée par des chercheurs de l’Université du Minnesota a apporté de nouveaux éclairages sur ce sujet brûlant et les résultats sont susceptibles de provoquer des discussions animées lors des prochains repas de famille.
Une étude révélatrice
Selon les conclusions de cette recherche, il semble que les individus aux penchants politiques de gauche auraient, en moyenne, un quotient intellectuel (QI) supérieur à ceux de droite.
Cette étude sérieuse, basée sur l’analyse de plus de 300 familles, a évalué divers critères tels que l’autoritarisme, l’égalitarisme, le libéralisme social et le conservatisme fiscal pour dresser un portrait des tendances politiques et intellectuelles.
Les résultats sont clairs : « être génétiquement prédisposé à être plus intelligent conduit à des idées de gauche, » affirment les chercheurs. Cette affirmation est étayée par la capacité de l’intelligence à prédire significativement le libéralisme social et un moindre autoritarisme, même après avoir ajusté les résultats en fonction des variables socio-économiques.
Ce constat est renforcé par une autre étude qui révèle que les gens intelligents n’ont pas besoin d’avoir beaucoup d’amis, suggérant que les qualités intellectuelles pourraient aussi influencer les relations sociales.
L’éducation n’est pas le seul facteur
Même au sein d’une même famille, où les membres partagent une éducation similaire et un environnement commun, les différences de QI semblent influencer les orientations politiques. L’étude montre que, parmi les frères et sœurs, ceux avec un QI supérieur ont tendance à être plus libéraux. Cela suggère que la variation génétique de l’intelligence pourrait jouer un rôle clé dans nos divergences politiques.
Tobias Edwards, l’auteur principal de l’étude, met en lumière l’influence de la génétique sur nos préférences politiques. Cependant, il admet ne pas avoir toutes les réponses : « Pourquoi en est-il ainsi ? Je ne le sais pas. » Cette honnêteté renforce la crédibilité de l’étude tout en soulignant la complexité des interactions entre génétique, intelligence et politique. Intéressant de noter, un autre article explore le lien surprenant entre les prénoms et le QI, ajoutant une couche supplémentaire à la discussion sur l’intelligence.
L’intelligence peut-elle déterminer votre camp politique ?
L’étude de l’Université du Minnesota ouvre la voie à de nouvelles questions sur le rôle de l’intelligence dans nos choix politiques. Est-il possible que notre QI influence non seulement notre vision du monde mais aussi notre position sur l’échiquier politique ? Ce sujet, loin d’être clos, continue de stimuler la recherche et le débat public.
En outre, le fait de changer d’avis est également vu comme une preuve de sagesse et d’intelligence, ce qui peut enrichir notre compréhension de la flexibilité intellectuelle et de sa relation avec la politique. Quelles seront les prochaines étapes de cette recherche ? Seul l’avenir nous le dira. En attendant, cette étude offre matière à réflexion et pourrait même changer la manière dont nous percevons les liens entre intelligence et politique.