« On s’en fout » : Edouard Philippe recadre un journaliste qui évoque son changement d’apparence (vidéo)
Interrogé sur le plateau de BFMTV au sujet de son « changement physique », Edouard Philippe a gentiment recadré son interlocuteur.
Edouard Philippe, cash sur son changement physique
Edouard Philippe a bien changé depuis son mandat de Premier ministre. Entre son alopécie et son vitiligo, l’homme politique a eu bien du souci. Toutefois, il s’est fait à sa nouvelle apparence et c’est désormais un homme sûr de lui qui intervient sur les plateaux télé. Ce qui n’empêche pas ses interlocuteurs de le questionner à propos de son apparence.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le sujet commence à l’agacer. D’autant qu’il détourne de son objectif principal : la politique. Pourquoi devrait-on se focaliser sur ce dont il a l’air plutôt que sur ce qu’il a à dire ?
Aujourd’hui encore, son apparence suscite l’intérêt. La raison ? Ses cheveux ont repoussé. Il n’en fallait pas plus à Benjamin Duhamel pour aborder le sujet. Quoique poli, le maire du Havre a gentiment recadré le journaliste. « M’enfin monsieur Duhamel, vous parlez de changement physique, on parle de cheveux qui repoussent, ce dont je me réjouis beaucoup », lui assène-t-il.
« C’est quand même pas un grand sujet »
L’homme politique s’explique : « Je ne m’attendais pas, à 53 ans, à voir mes cheveux repousser ». Toutefois, selon les médecins, il arrive parfois que les personnes atteintes d’alopécie remarquent un changement. Ce qui ne justifie pas le besoin de pointer ce détail du doigt, selon Edouard Philippe. « C’est quand même pas un grand sujet. On s’en fout », assure-t-il.
Face au répondant de son interlocuteur, le journaliste tente de se justifier. Ce à quoi Edouard Philippe répond encore : « Qu’est-ce que vous voulez que je réponde ? Ma barbe est tombée, mes cheveux sont tombés. Mes cheveux repoussent. Ma barbe reste relativement absente ».
Bref, pas question pour lui de s’attarder là-dessus. « Il y a des gens qui vivent des trucs tellement plus graves en termes de transformation physique », note-t-il. Ainsi, il vaut mieux « passer à autre chose ». Un recadrage en règle qui aura l’effet escompté : le journaliste lâche le morceau et change de sujet. Pour le plus grand bonheur d’Edouard Philippe.