Des nouveaux rebondissements dans l’affaire Darmanin !
Gérard Darmanin a fait l’objet de plusieurs plaintes distinctes. Une première en 2018, dans laquelle une habitante de Tourcoing avait accusé Gérard Darmanin « d’abus de faiblesse » et qui a été classée sans suite le 16 mai 2018 et une seconde pour viol, déposée la même année par Sophie Patterson-Spatz, alors que l’actuel Ministre de l’Intérieur était encore maire de Tourcoing et conseiller aux affaires juridiques de l’UMP. Retour sur les revirements louches de la plainte classée sans suite.
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Retour sur la plainte pour abus de faiblesse
Gérard Darmanin est aujourd’hui accusé de viol, l’enquête est actuellement en cours. Il avait aussi fait l’objet d’une plainte pour « abus de faiblesse » , déposée par une habitante de Tourcoing. Elle avait longuement expliqué les raisons de sa déposition à Mediapart lors d’un entretien exclusif, dans lequel elle paraissait déterminée à renvoyer Gérard Darmanin devant les tribunaux. Elle expliquait s’être sentie forcée et qu’il « a profité de ma faiblesse, de ma situation précaire pour obtenir des faveurs sexuelle (…) il a abusé de moi »
Les faits sont les suivants : à l’époque, l’ancienne plaignante avait demandé à Gérard Darmanin de l’aide pour une demande de logement, alors qu’il était maire de Tourcoing. Dans sa plainte, elle affirmait qu’il avait usé de sa position dominante pour obtenir des faveurs sexuelles de sa part.
Suite à cette plainte, Gérard Darmanin retourne une plainte contre elle pour « dénonciation calomnieuse » , jurant d’aller « jusqu’au bout » de cette affaire. Or, l’actuel Ministre de l’Intérieur se désiste discrètement et retire sa plainte. Suite à ça, d’autres éléments viennent embrumer l’affaire.
Des nouveaux éléments viennent remettre en question cette plainte pour « abus de faiblesse »
Toujours en 2018, après cet entretien accordé aux journalistes de Médiapart, dans lequel elle se confie au sujet de sa position de faiblesse, la plaignante continue de les tenir informés de sa situation et affirme être « toujours marqué, blessé par cette histoire avec lui ». Le 12 avril 2018, Gérard Darmanin est entendu en audition libre, durant laquelle il se serait montré plus réticent à répondre aux question des policiers, rapportait à cette époque le Point. Puis, la procédure est clôturée. Suite à ça, la plaignante change radicalement de comportement et dit vouloir « oublier » cette « affaire« , ne souhaitant plus en « parler à personne » . Elle rajoute : « j’ai juste eu des rapports sexuels avec lui pour un logement que j’ai jamais obtenu, c’est tout » .
Deux jours plus tard, elle accepte pourtant de recevoir les journalistes de Médiapart pour un deuxième entretien, dans lequel elle se confie à nouveau sur sa relation malsaine avec Gérard Darmanin et livre d’autres SMS. Juste après ces confidences, elle leur envoie un SMS contradictoire dans lequel elle écrit : « Bonjour, je ne souhaite faire aucun commentaire, merci » . Deux heures plus tard, l’AFP annonce publiquement que l’enquête a été classée sans suite.
Suite à cette annonce, la plaignante s’arme d’un nouvel avocat et demande le dossier de l’enquête préliminaire, tout en continuant d’affirmer aux journalistes de Médiapart « faire confiance à la justice » . Or, elle ne conteste pas le classement sans suite. De plus, elle cesse de répondre à Médiapart. Depuis, les journalistes de Médiapart se heurtent au silence étonnant de cet ancienne plaignante. Aujourd’hui, des zones d’ombres envahissent encore cette sombre affaire. Pour comprendre en détails les dessous de cette affaire, rendez-vous sur le site de Médiapart.
Source : Médiapart.
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